La Ligue Algérienne de Défense des Droits de l’Homme (LADDH) ne participera pas à la conférence nationale convoquée par le chef de l’Etat, Mr Abdelkader Bensalah. Le peuple appelle au départ de Mr Bensalah, un des apparatichk et symbole du système.
Il n’a donc aucune légitimité pour mener des consultations ou un dialogue avec les acteurs représentatifs de la société. Le dialogue auquel appelle le système est une « version améliorée » du simulacre du dialogue de 2011 dirigé par le même Bensalah pour déboucher sur des réformes pompeusement appelées politiques alors qu’elles n’étaient que des lois liberticides ayant pour seul but de réprimer les libertés de s’organiser, de manifester et de s’exprimer. L’ordre du jour de cette rencontre arrêtée unilatéralement par le système à savoir la mise en place d’une « instance de surveillance » de l’élection présidentielle du 4 juillet prouve bien qu’il s’agit d’une opération de marketing politique dont le seul but est de faire perdurer un système rejeté par le peuple.