Ce n’est qu’un petit exemple parmi d’autres qui reflètent l’anarchie dominant l’ensemble des ligues et les fédérations sportives Algériennes, à l’image de la fédération du tir sportif qui fait actuellement état d’un profond dysfonctionnement suivi des graves accusations concernant la négligence de la tutelle.
Si les nations qui se respectent sont à un stade très avancé en matière de préparation de leurs athlètes sportifs aux prochains jeux olympique de Tokyo prévus en 2020, nos instances sportives ne semblent pas pouvoir s’en sortir de leurs conflits d’intérêts qui acheminent le sport national vers un climat plutôt chaotique.
Invité sur un plateau télé de la chaîne privée « Beur Tv », Mr Abdelkader Benaï, membre exécutif à la fédération algérienne de tir sportif et ex-sélectionneur national de tir à l’arc, s’est exprimé sur la crise qui inflige des conséquences amères à cette noble discipline à la suite de deux années du boycott collectif des ligues en signe d’opposition contre le président actuel de la fédération, un ex-colonel à la retraite.
L’invité de Beur TV a fait savoir que les détracteurs ne sont autre que d’anciens élus au bureau fédéral qui ont été écartés par l’ex-ministre de la jeunesse et du sport en raison d’infractions majeures aux textes législatifs, dont il a accusé au passage, l’ex-secrétaire général de cette même fédération de manœuvres douteuses qui avaient comme but de nuire au bon fonctionnement de la structure.
Selon l’intervenant, quelques présidents de ligues ont pris leurs athlètes en otages, en leur interdisant la moindre participation aux échéances sportives organisées sous l’égide de la fédération algérienne de tir sportif. Le même interlocuteur affirme également que seules quatre ligues parmi la vingtaine qui existent sur le territoire national sont régulièrement actives. Une controverse qui dément catégoriquement les beaux discours du ministre de la jeunesse et du sport, Mr Mohamed Hattab, lequel doit à priori se consacrer un peu plus aux affaires des autres fédérations sportives pour tenter de résoudre les crises qui minent leur fonctionnement au lieu de se focaliser uniquement sur le Football. Tel est le cas, par exemple, de la fédération algérienne du sport mécanique qui subit pratiquement la même débâcle notamment en sport scolaire et universitaire qui évoluent sans clubs sportifs agréés.
La même source, a notamment, évoqué le sujet des dettes qui s’affichent à 6 milliards et 200 millions de centimes, un chiffre émanant selon le document dévoilé au cours de cette émission des déplacements à l’étranger effectués par les ex-exécutifs pour des raison de loisir et rien d’autres, dont il a également précisé, que dans cette même époque, la fédération du tir sportif s’est convertie en une agence de voyages au profit de ses membres sans le moindre respect pour leurs attributions statutaires destinées principalement pour l’utilité publique et l’intérêt général.
Mr, Abdelkader Benaï a fait savoir enfin qu’il ne manquera pas de saisir la justice si le ministère de la jeunesse et du sport décide de maintenir ses distances avec ce scandale.