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mardi, octobre 3, 2023

« Nous n’avons pas peur » : imposante marche des Médecins Résidents au CHU Mustapha Bacha à Alger

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Après Oran et Tizi-Ouzou, les médecins résidents reviennent à Alger. Ils ont tenu, depuis ce mardi matin une immense manifestation au niveau du CHU (Centre-hospitalo-universitaire) Mustapha Pacha d’Alger. Des milliers de ces jeunes médecins ont, d’abord, commencé par tenir un rassemblement avant de décider, en fin de compte, de se contenter d’une manifestation à l’intérieur de l’hôpital.

Leur représentant, le CAMRA (Collectif autonome des médecins résidents algériens) a décidé d’éviter l’affrontement avec les forces de l’ordre. La décision a donc été prise de rester à l’intérieur de l’enceinte hospitalière.

Les médecins ont brandi des banderoles rappelant leurs revendications. A commencer par la suppression du service civil sous sa forme actuelle et la possibilité de bénéficier de la dispense du service militaire au même titre que les autres jeunes algériens.

Pourtant, la veille, la police et la gendarmerie ont fait descendre des trains et bus des dizaines de jeunes médecins venus de l’intérieur du pays. Une attitude qui a vite été dénoncée par le collectif des médecins résidents. « Le Collectif autonome des médecins résidents algériens s’indigne et dénonce les agissements des forces de l’ordre qui ont procédé ce soir et en TENUES CIVILES, a des interpellations ARBITRAIRES de nos confrères, et ce, sans aucune raison valable, alors qu’ils effectuaient des déplacements vers la capitale pour assister au Sit-in national qui se tiendra demain (ce mardi, NDLR), 23 janvier 2018 au niveau de l’hôpital Mustapha Bacha », a indiqué le communiqué du CAMRA.

Lundi, des centaines de médecins résidents ont arpenté les rues de la ville de Tizi-Ouzou pour accentuer la pression sur le gouvernement qui tarde à répondre aux doléances de ces futurs médecins spécialistes. Ces derniers observent une grève depuis plusieurs semaines et leur lutte prend des dimensions politiques depuis la violente répression policière dont ont été victimes récemment des médecins résidents à Alger. 

Saïd Sadia

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