Malgré un dispositif sécuritaire totalement étouffant et les intimidations des forces de sécurité, des centaines d’étudiants épaulés par des centaines de citoyennes citoyennes issus de tous les horizons ont pu manifester à nouveau ce mardi matin dans plusieurs rues de la capitale Alger.
Des cortèges de manifestants ont entamé leur marche depuis le square Port-Said et tentent de rejoindre la Place de la Grande-Poste. Les forces de l’ordre ont quadrillé cette place névralgique et sensible de la capitale Alger et des centaines de manifestants sont bloqués dans plusieurs ruelles environnantes.
« Etat civil et non militaire », s’écriaient ces manifestants qui ont réitéré avec vigueur leur attachement aux revendications démocratiques du Hirak. Plusieurs manifestants ont scandé également des slogans violemment hostiles aux services de sécurité et à l’institution militaire les accusant de pratiquer la torture dans le but de terroriser la population algérienne.
Les manifestants ont rejeté enfin la tenue des élections législatives anticipées prévues le 12 juin prochain. Le refus de ces élections a été une nouvelle fois exprimée haut et fort à travers plusieurs pancartes et slogans. Pour l’heure, aucune arrestation n’a été signalée. Mais une atmosphère très tendue semble régner ce mardi dans les rues de la Capitale Alger.
