Dans le sillage de l’organisaiton d’une cérémonie organisée en l’honneur des meilleurs lauréats des Cadets de la nation au bac et au BEM, le chef d’Etat-Major de l’ANP, Ahmed Gaid Salah, a annoncé qu’il « faut organiser une élection présidentielle dans les plus brefs délais ». « Il n’ y a plus de temps à perdre », a insisté le chef de l’institution militaire algérienne.
Ahmed Gaid Salah déploie ainsi la feuille de route qui doit caractériser le processus de sortie de crise en Algérie. Pour le patron de l’armée algérienne, il n’y a aucun autre choix que celui d’organiser une scrutin présidentiel. »Les élections doivent constituer le point principal de ce dialogue qui doit se tenir loin de tous préalables qui s’apparentent à des injonctions », a décrété ainsi le général de corps d’armée. Ces déclarations sont une réponse claire et précise aux acteurs du dialogue reçus par Abdelkader Bensalah. Ces derniers ont exigé plusieurs conditions avant d’entamer un processus de dialogue avec le pouvoir. Des conditions liées à la libération des détenus politiques et d’opinion emprisonnés depuis plusieurs semaines. Gaid Salah rejette-t-il ces conditions ?