Malheureusement, cette banque au lieu de contribuer à la création de la croissance économique en Algérie et la diversification de son économie nationale, elle se retrouve au coeur de tous les scandales de mauvaise gestion. Comme il avait été révélé par Algérie Part dans plusieurs de ses précédentes enquêtes, la BIA souffre d’une gestion très opaque, scandaleuse voire mafieuse, comme l’indiquent les nombreux documents exclusifs obtenus au cours de nos investigations. Comme il a été révélé par nos soins lors des précédentes publications, la BIA fait l’objet de plusieurs plaintes déposées au niveau de la Police françaises et d’enquêtes judiciaires en France. Un scandale dont sa tutelle La Banque Extérieure d’Algérie (BEA) était bel et bien au courant depuis belle lurette, mais personne n’a bougé le petit doigt pour empêcher ce massacre. Pis encore, même le ministère des Finances algérien ainsi que les services de sécurité étaient au courant des pratiques scabreuses de la direction générale de la BIA.
Aujourd’hui, 5 nouvelles plaintes ont été introduites devant le Conseil de prud’hommes de Paris. Il faut savoir que le Conseil de prud’hommes de Paris est compétent pour tous les litiges liés aux relations de travail. Le Conseil de prud’hommes est une juridiction de l’ordre judiciaire, qui concerne donc les rapports de droit privé, entre individus. Selon nos sources, l’avocat de la BIA, la deuxième plus importante banque algérienne établie à l’étranger avec la BACE DE Zurich , est dépassé par tous les dossiers judiciaires dont fait l’objet la banque financée en bonne partie par des capitaux algériens.