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vendredi, mars 29, 2024

Exclusif. Grosse altercation entre le ministre de l’Energie et le PDG de Sonatrach

Rien ne va plus entre le ministre de l’Energie, Abdelmadjid Attar, et le PDG de Sonatrach, Toufik Hakkar. Jeudi passé, à savoir le 17 septembre dernier, une vive altercation verbale a opposé les deux hommes au ministère de l’Energie, a appris Algérie Part au cours de ses investigations. Attar avait convoqué Toufik Hakkar pour le « savonner » et le réprimander au sujet de sa gestion choatique de Sonatrach, le poumon économique du pays et sa seule source de revenus en devises grâce aux exportations des hydrocarbures. 

Durant cette altercation, Abdelmadjid Attar a reproché à Toufik Hakkar sa gouvernance basée sur le clanisme, le régionalisme et le clientélisme. Des critères qui ont prévalu largement lors de la nomination et remplacement de plusieurs cadres dirigeants de Sonatrach et de directeurs généraux des filiales du groupe. Un mode de gouvernance qui a abouti à de nombreux dysfonctionnements causant des mauvaises décisions à des niveaux stratégiques de la compagnie nationale des hydrocarbures et portant ainsi un énorme préjudice financier à Sonatrach et aux recettes en devises de toute l’Algérie.

De la production et exploration en passant par le département du Transport par canalisations (TRC), Attar a désapprouvé les choix et décisions de Hakkar à Sonatrach estimant qu’il n’y a, désormais, plus aucune rationalité dans le management actuel de Sonatrach.

Il faut savoir que la mauvaise gestion de Sonatrach n’est pas réellement le premier motif de la grosse colère du ministre de l’Energie. Ce dernier a été, en vérité, victime d’une ordurière opération de sabotage orchestrée par Toufik Hakkar et parrainée par… Le premier-ministre, Abdelaziz Djerad ! Ce dernier a « poignardé dans le dos » Abdelmadjid Attar en révélant au PDG de Sonatrach le contenu confidentiel de trois rapports conjoncturels destinés aux services de la Présidence de la République. Ces rapports dressaient des constats amers sur les problèmes de la production et de la commercialisation qui causent des pertes financières considérables à Sonatrach. Un troisième rapport était dédié aux dessous de la catastrophe des fuites de pétrole de deux pipelines dans la région d’El-Oued au sud-est du pays. Cet incident industriel est à l’origine d’un véritable drame écologique depuis le 3 septembre dernier et l’environnement de toute cette région agricole est en danger.

Djerad a violé son obligation de réserve en informant secrètement Toufik Hakkar du contenu de ses rapports qui accablent encore une fois sa mauvaise gestion et l’incompétence de ses collaborateurs les plus proches. Djerad a trahi ainsi « le secret d’Etat » en fuitant des rapports confidentiels destinés uniquement à la Présidence de la République. Le Premier-ministre a passé outre ses obligations et devoirs dans le seul but de sauver la peau de son protégé Toufik Hakkar.

Hakkar rédige à son tour 3 rapports qui contredisent les rapports des équipes de son ministre de l’Energie. Ces rapports ont été ensuite remis discrètement à Djerad pour les transférer ensuite à la Présidence de la République dans l’espoir de diminuer la charge des accusations qui pèsent à l’encontre du PDG de Sonatrach et protégé du Premier-ministre.

Il est à rappeler que Djerad et Hakkar forment un axe malsain au sein du secteur des hydrocarbures. Algérie Part avait révélé le 17 juin dernier comment le fils du Premier Ministre Djerad va été recruté à Sonatrach, dans le même service qu’occupe le fils du sénateur Djiar, après avoir muté de son poste à la raffinerie de sidi Rezine à Alger vers la Direction Corporate Affairs, au niveau du siège de la Sonatrach.

Toufik Hakkar, PDG de la société d’hydrocarbures publique a fait de ce recrutement le pivot de sa stratégie d’accaparement de tous les pouvoirs, éliminant les cadres les plus expérimentés de Sonatrach et offrant des postes au niveau de la Direction Générale de Sonatrach aux enfants du clan du moment. Le ministre de l’Energie, Abdelmadjid Attar, se retrouve dans ces conditions totalement impuissant face à ce clan puissant au sein du pouvoir algérien. Le secteur de l’Energie en pâtit dangereusement de ces pratiques occultes et politiciennes.

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1 تعليق

  1. Djerad est l’ami de hakkar depuis des années ,ils se connaissent bien et ils ont travaillé ensemble, et Attar est nouveau venu dans le poulailler c’est pour cela que l’équipe Djerad pratique la hogra en plus Djerad et hakkar sont sortis de l’école de corruption de boutef diplôme de la magouille, quant a Attar il découvre l’ancienne école et les anciens élèves et leurs spécialités, mais Tebboune maître de la bascours ça l’intéresse que les coqs se battre entre eux lui aussi il a appris la leçon de son maître professeur Bouteflika , faire battre les ministres entre eux pour qu’ils reste le roi et les autre a ses genoux . Pauvre bascours.