Plusieurs ministres de l’actuel gouvernement dirigé par Abdelaziz Djerad, le Premier-ministre reconduit dans ses fonctions par Abdelmadjid Tebboune le 21 février dernier, sont officiellement cités dans plusieurs enquêtes menées en ce moment par les services et les brigades spécialisées de la Gendarmerie Nationale, a appris Algérie Part de plusieurs sources concordantes.
Au moins trois ministres sont ouvertement cités dans des dossiers où les enquêteurs poursuivent leurs investigations pour réunir des éléments concrets permettant de transmettre ensuite ces dossiers à la justice. Le ministre de l’Intérieur, Kamel Beldjoud, est cité à plusieurs reprises dans des dossiers liés à des passations douteuses conclues dans le secteur de l’Habitat lorsqu’il occupait les fonctions de secrétaire général du ministère de l’Habitat de 2016 à 2019. Pour rappel, Beldjoud a été promu ministre de l’Habitat de 2019 à 2020. Il s’agit de l’une des boites noires du secteur névralgique du bâtiment. Les enquêtes de la Gendarmerie Nationale portent sur les passations de marchés publics pour la construction de logements publics promotionnels dans le cadre de plusieurs dispositif financé par les deniers de l’Etat entre 2012 et 2018. Parmi les bénéficiaires de ces marchés, les enquêteurs de la Gendarmerie Nationale s’intéressent particulièrement à des sociétés chinoises et turques qui ont réalisé de nombreux chantiers en Algérie tout en bénéficiant de plusieurs avenants onéreux qui se sont rajoutés dans des conditions troublantes aux contrats initiaux.
Il s’avère que plusieurs représentants de ces sociétés chinoises ou turques étaient régulièrement reçus par Kamel Beldjoud au ministère de l’Habitat. Son rôle controversé dans ces marchés publics qui souffrent de plusieurs irrégularités soulèvent toujours des interrogations auxquelles les enquêtes de la gendarmerie nationale doivent apporter des réponses.
Dans ce même secteur de l’Habitat, un autre ministre d’Abdelmadjid Tebboune est sous les projecteurs des enquêteurs de certaines brigades de la gendarmerie algérienne. Il s’agit justement du nouveau ministre de l’Habitat, Tarek Belaribi qui a intégré récemment le gouvernement d’Abdelaziz Djerad.
Tarek Belaribi était l’ancien directeur général de l’Agence nationale de l’amélioration et du développement du logement (AADL). Comme il a été expliqué récemment par les enquêtes d’Algérie Part, Tarek Belaribi fut par le passé l’un des acteurs clés de l’entourage de Tebboune quand ce dernier dirigeait le secteur de l’Habitat d’une main de fer de 2012 jusqu’à 2017.
Tarek Belaribi fait l’objet également des enquêtes de la gendarmerie nationale pour déterminer son rôle précis dans la passation de plusieurs marchés avec des entreprises étrangères concernant la réalisation des logements AADL. Entre avril 2015 et octobre 2017, Tarek Belaribi a dirigé l’AADL avec la bénédiction de son mentor Abdelmadjid Tebboune. Pendant cette période, plusieurs chantiers ont été confiés à des entreprises turques et chinoises avec de, surcroît, des avantages et privilèges financiers intrigants. Plusieurs zones d’ombre demeurent jusqu’à aujourd’hui dans les relations ayant lié l’AADL à ces sociétés étrangères.
Notons enfin qu’un autre poids lourd du gouvernement Djerad fait l’objet d’une enquête approfondie de la Gendarmerie Nationale. Il s’agit de Lotfi Benbahmed, le ministre actuellement chargé de l’Industrie Pharmaceutique, qui est cité dans plusieurs marchés pharmaceutiques dans lesquels il avait tenté de privilégier les intérêts de plusieurs groupes privés dont les actionnaires ou propriétaires étaient par le passé ses clients ou partenaires dans le cadre de ses anciennes activités de distribution en gros des produits pharmaceutiques. Des sociétés étatiques comme SAIDAL ont déploré officiellement le favoritisme dont a fait preuve Lotfi Benbahmed à l’égard de ses anciens partenaires d’affaires dans certains dossiers relatifs à l’industrie pharmaceutique comme les tests de dépistage de l’infection COVID-19, la conception du vaccin anti-COVID en partenariat avec la Russie ou la délivrance des autorisations de mise sur le marché national de plusieurs médicaments importés ou fabriqués localement. Des enquêteurs ont commencé à établir leurs premiers rapports sur toutes ces questions.
Ces enquêtes risquent de jeter le discrédit sur ces ministres encore en fonction et leurs conclusions peuvent aboutir à un nouveau malaise au sein du gouvernement Djerad, l’un des plus impopulaires de l’histoire de l’Algérie contemporaine. Algérie Part poursuit ses investigations et reviendra sur ce dossier avec de nouvelles révélations.
En Algérie il y a 45 millions d’habitants , 38 millions sont les descendants de Ali Baba ,ils habitent en Algérie et 7 millions qui n’ont rien à avoir avec Ali Baba ils sont partis vivre à l’étranger. Il est temps les amis de poser des assiettes devant les marches des mosquées pour ramasser un peu de sous pour construire des prisons dans le pays, une bonne Sadaka pour purifier l’Algérie.
alors les mouches cachiristes , qu’avez vous a répondre sur ces accusations de vos fournisseurs de cachir? sont elles fondées ou pas ? Bzzzzzzzzzz
Pendant que d’une main, le pouvoir algérien désigne la main de l’Étranger ( Maroc/ France/Israël) pour justifier tous ses échecs, incompétences et médiocrités, de l’autre main ( très sale) il vole, comme une racaille, en toute indécence pendant que le peuple souffre.
Donc c’est exactement la même stratégie que celle utilisée par Pédalo 6.
Enfin un point commun….
Si on ajoute à cette bande de ministre delinquants, les enfants delinquants de ministres trafiquants de drogue comme celui de Belhimmer, cela commence à faire beaucoup. Beaucoup de racaiĺles.
Et encore, ce n’est que la partie visible de l’iceberg puisque les generaux en Algerie sont blancs comme neige comme chacun sait. L’affaire des tonnes de cocaïne saisies au port d’Oran est un episode de plus dans les magouilles structurelles du pouvoir algerien donneur de leçons.