A peine le forum d’affaires algéro-turc achevé, le président Reccip Tayyip Erdogan quitte l’Algérie pour poursuivre son périple africain. Avant de quitter Alger, le chef de l’Etat turc a rendu visite à Abdelaziz Bouteflika pour une rencontre symbolique.
Avant cela, le président turc a eu des déclarations extrêmement fortes. Il a qualifié l’Algérie d’ilôt de « stabilité » dans la région. « Nous voyons l’Algérie comme un îlot de stabilité politique et économique dans la région. Notre premier partenaire commercial en Afrique, c’est l’Algérie », a indiqué Erdogan, lorsqu’il a présidé, avec le premier ministre Ahmed Ouyahia, la rencontre des hommes d’affaires des deux pays. Il a demandé des efforts aux autorités algériennes pour « faciliter le travail » des entreprises turques en Algérie.
« Le Gouvernement algérien veillera à accélérer la mise en oeuvre de tout ce qui a été convenu entre les deux pays en vue de hisser les relations économiques au rang d’excellence », a indiqué, avant lui, le premier ministre, Ahmed Ouyahia. « Dans le domaine économique, la Turquie est le sixième client et le septième fournisseur commercial de l’Algérie avec un volume global d’échanges de quelque 4 milliards de dollars en 2017 », a précisé le Premier ministre.
Actuellement autour de 4 milliards de dollars, les échanges commerciaux doivent « atteindre dans une première étape 5 milliards, puis 10 milliards de dollars », a estimé, pour sa part, Erdogan. Actuellement, plus de 800 entreprises turques travaillent en Algérie.
Sur le plan protocolaire, c’est finalement l’épouse du président turc qui a inauguré la mosquée Ketcahoua, rénovée avec l’aide d’entreprises turques. Mme Erdogan a reçu un accueil chaleureux dès sa descente de voiture. Elle a été acclamée selon des images diffusées par les télévisions algériennes.
Saïd Sadia