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vendredi, avril 19, 2024

En 2021, aucune baisse pour les budgets de l’armée et des Moudjahidine en Algérie

Le document intégral du Projet de Loi de Finances 2021, obtenu par Algérie Part au cours de ses investigations, confirme qu’il n’y aura aucune baisse pour les budgets du ministère de la Défense Nationale en Algérie et celui des Moudjahidine en 2021. Malgré la crise financière qui vide dangereusement les caisses de l’Etat algérien, l’armée algérienne conservera son budget très élevé et le ministère des Moudjahidine bénéficieront même d’une légère augmentation de son budget en 2021. 

En effet, comme en 2020, le ministère de la Défense Nationale (MDN) bénéficiera du budget le plus élevé et important de l’Etat algérien, à savoir pas moins de 1230 milliards de Da, à savoir l’équivalent de 9,57 milliards de dollars. Aucune baisse ne va toucher donc le budget de l’armée algérienne et du MDN alors que le président Abdelmadjid Tebboune s’était engagé en mars 2019 à revoir le niveau des dépenses publiques pour permettre au pays d’économiser de l’argent face à la crise du coronavirus COVID-19.

Il faut savoir que le budget de l’armée algérienne et du MDN est en augmentation depuis 2019 où il avait été porté à 1.230 milliards de Da alors qu’il était de 1.118,3 milliards de DA en 2018. En 2017, le budget de l’armée algérienne était également de 1.118 milliards de Da. Le premier budget de l’Etat algérien est donc toujours en augmentation ces dernières années malgré la crise financière qui ne cesse de s’aggraver en Algérie depuis 2014.

Quant au ministère des Moudjahidines, en 2021, il aura un budget de 235 milliards de Da, soit l’équivalent de 1,83 milliard de dollars. Il est en légère augmentation par rapport en 2020 où ce budget était fixé à 230 milliards de Da. Le budget du ministère des Moudjahidine était de 225 milliards de Da en 2018. C’est dire enfin que les Moudjahidine bénéficient de plus en plus d’argent public et ce depuis 2018 alors que l’Etat algérien est frappé de plein fouet par une terrible crise financière.

 

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5 تعليقات

  1. a qui profite et ou part tout cet argent des anciens moudjahidine dont la grande majorite doivent etre decedes en 2020? On dirait que ces anciens moudjahidine n’ont combattu que pour leurs poches. Cela n’a pas de sens, si vraiment on voudrait maintenir leurs pensions, vu leur nombre decroissant, le budget devrait diminuer et non augmenter. A moins que…..,je vous laisse le soin de deduire ce qu’il y a lieu de deduire.

  2. Ceux qui ont ils sont morts avant 1962 ,mais le malheur de l’Algérie c’est que depuis l’indépendance les voyous et l’ensemble des harkis et leurs enfants se sont installés en Algérie ils ont pris le pouvoir et installé leurs familles et copains dans les reines du pays , ils ont créés une nomenclature ,ils tiennent les richesses et l’armée avec leur histoire de chaids et fils de chaids et les fils du fils de chaids ils ont fait une histoire sans fin ,donc l’Algérie vit au baratin de ses merde du système jusqu’à l’épuisement de ses richesses.

  3. Si ceux qui ont combattu sont morts avant 62, tes amis francais seraient pas partis ya ssi Saber. A moins qu’ils aient laissé la place à ta famille pour recevoir cet argent des moudjahidines. Aujourd’hui des enfants de moudjahidines, les vrais qui ont traversé les lignes maurices et Challes pour aller arracher les armes aux putains de l’armée des frontières à leur tête Boumediene et boursouf, sont atteints de maladies incurables résultant de la contamination de leurs pères par les armes chimiques françaises. Je suis d’accord que le nombre des moudjahidine diminue mais il faudra relever les pensions de leurs veuves et leurs enfants handicapés. Et dezzou maahoum pour ceux qui disaient wach bihoum leqbayel yeddawsou maa fransa!

  4. Je suis entièrement d’accord pour ne pas baisser le budget de l’armée vu le contexte dans lequel se trouve le pays : Libye, Mali, frontière ouest, tensions en méditerranée orientale, hirak noyauté,…
    Par contre, pour le budget des anciens combattants, il est temps de tirer au clair cette situation inédite que vie notre pays. Le nombre d’anciens combattants doit baisser avec le temps et non l’inverse.
    Mais en Algérie, beaucoup de ceux qui dénoncent le détournement de l’argent public, sont souvent eux-mêmes des voleurs mais à leur échelle. Ils n’ont pas l’occasion de voler gros.