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jeudi, avril 18, 2024

En 2020, la Banque d’Algérie a dépensé 2039 milliards de Da (12 milliards d’euros) pour soutenir les banques face à la crise de liquidités

En vérité, la planche à billets a été actionnée indirectement en Algérie depuis le deuxième semestre de l’année 2020 car la Banque d’Algérie, la banque centrale algérienne, n’a pas cessé de multiplier les opérations de refinancement des banques qui étaient confrontées à de vives tensions budgétaires marquées essentiellement par la crise de liquidités qui a martyrisé la population algérienne durant une bonne partie de l’année 2020. 

Ces opérations de refinancement des banques a coûté à la Banque d’Algérie pas moins de 2039 milliards de Da, soit l’équivalent de 12 milliards d’euros, a pu confirmer Algérie Part au cours de ses investigations. Toutes ces sommes colossales ont été dépensées pour permettre aux banques algériennes de faire face aux demandes de plus en plus intenses en liquidités bancaires. Selon nos investigations, dans ce contexte de tarissement des liquidités, le montant de ses interventions de refinancement opérées par la Banque centrale algérienne (BA) ont atteint 1 246 Mds à court terme (7 jours). A cet égard, il convient de noter que les opérations sont passées de 420 Mds de dinars sur le premier semestre 2020 à 1 619 Mds sur le second semestre 2020 selon la BA.

En sus d’une forte baisse du taux de réserve obligatoire (de 10% à 3% entre mars et septembre 2020), la BA à ainsi accru ses opérations de refinancement, via l’achat de bons du Trésor (et autres collatéraux assimilables) auprès des banques commerciales en contrepartie d’une injection de liquidités.

D’après plusieurs sources concordantes, ce financement monétaire devrait se poursuivre pour entre 2021 et 2022, puisque la BA a annoncé la mise en place d’un programme spécial de refinancement à compter du 1er juillet. Ce programme prendra effet pour une durée d’un an, et intervient en complément du plan de relance de l’économie. Son montant devrait être équivalent aux interventions de 2020, avec un montant plafond du programme de 2100 Mds DZD (13,2 Mds EUR). Ces opérations hebdomadaire de cessions de titres financiers sur le marché interbancaire d’un montant minimum d’1 Mds DZD, pour une maturité comprise entre 1 et 3 ans. Avec ces titres, la BA sera en capacité de racheter des créances bancaires auprès des entreprises publiques. Ces rachats permettront de dégager des liquidités pour les établissements bancaires qui détenaient auparavant ces créances. La contrepartie exigée par la BA dans le cadre de ce rachat correspond aux obligations émises par l’Etat Algérien. Ainsi, avec ce mécanisme, les banques publiques contribuent à
financer indirectement le déficit public algérien.

C’est dire que la planche à billets ne s’est jamais réellement arrêtée en Algérie et elle avait fonctionné à plein régime en 2020 pour secourir des banques algériennes en quête désespérée de liquidités et d’argent face à la crise financière paralysant le pays.  Les interventions de la Banque d’Algérie sur le marché interbancaire, dites « opérations d’open market » se situent au cœur de sa politique monétaire. Et pour cause, la Banque centrale algérienne est intervenue directement sur le marché monétaire national pour fournir des liquidités aux établissements financiers via des achats ou des ventes de titres et ainsi influencer à la baisse ou à la hausse le taux du marché monétaire.

L’intervention de la Banque centrale algérienne prouve enfin que le secteur bancaire national est hyper-fragile et sous-développé incapable de faire face aux conséquences de la crise financière actuelle qui menace la stabilité du pays. En effet, dans un autre pays beaucoup mieux structuré avec une économie équilibrée, les interventions de la Banque centrale sont limitées et contrôlées car quand une banque a besoin de liquidités pour honorer les paiements effectués par ses clients (si ses clients retirent plus d’argent de leurs comptes qu’ils n’en déposent), elle les emprunte à une autre banque. De l’autre côté, quand une banque a des liquidités disponibles (ses clients remettent plus d’argent sur leurs comptes qu’ils n’en retirent), elle les propose aux autres banques. C’est ce que l’on appelle le marché interbancaire. Les banques se prêtent pour des durées très courtes, parfois seulement pour 24 heures, et jusqu’à un an. Les paiements entre banques se font exclusivement par l’intermédiaire des comptes qu’elles détiennent à la banque centrale. C’est pourquoi on parle de « monnaie banque centrale ». Cette monnaie n’est utilisée par les banques que sur le marché interbancaire et ne circule donc pas dans l’économie.

Mais comme en Algérie, aucune ne trouve les montants dont elle a besoin auprès des autres banques elles-mêmes ébranlées par la crise de liquidités et les tensions monétaires à cause notamment de la dévaluation du dinar algérien, les banques algériennes ont été contraintes de s’adresser à la Banque d’Algérie qui a prêté ainsi ces liquidités à un taux d’intérêt appelé « taux des opérations principales de refinancement ».

Normalement, cette procédure est soigneusement régie par des mécanismes financiers stricts puisque la banque doit pour cela apporter à la Banque Centrale des garanties sous la forme de titres de créances de qualité qu’elle détient. On dit ainsi qu’elle se « refinance » auprès de la Banque centrale. En Algérie, une énorme opacité règne autour de la gestion de ce refinancement des banques algériennes et personne ne sait si la Banque centrale a décidé de procéder à « l’octroi de prêts temporaires garantis par des titres ». En clair, les autorités algériennes ont lancé hâtivement une planche à billets déguisée pour « sauver les meubles » et éviter l’effondrement monétaire face à la crise de liquidités qui était devenue phénoménale en 2020.

 

 

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5 تعليقات

  1. Moi j’attends que Pedale6 la serpillère à sioniste batte son record du monde de jeté de gueux…hahahahahaha

    10 000 en 24h….Galek je vais faire plus sur Melilla pour montrer qui je suis ! Le roi des pauvres…..hhhhhhhhh

    Vive les frontières ouest fermées à vie !
    Expulsion des 700 000 clandestins marocains qui vivent chez nous !
    Vive Chengriha !

  2. Algerie = 0 dettes extérieure
    Narco etat marochien=- 80 milliards d’euros
    Trouver l’erreur
    Financer ses deficits avec l’aide de prêts relais du FMI voilà ce que fait le royaume moyannageux
    Comme cela les Esclaves continueront a trimer sur plusieurs générations pour enrichir les bailleurs et la holding de momo6 baron incontesté du cannabis
    @Nif@ la banque de sidek vient de se voir infliger une nouvelle fois un blâme et 500.000 euros d’amende cette année pour blanchiment d’argent
    Pour le marochien moyen que l’argent provienne de la drogue, des prostituées des pays du golf ou des trafiquants receleurs c’est bhal bhal
    Vous vivez dans le haram, vous manger du haram et vous exporter de la drogue haram
    Gallek amir el haschaschine gal