C’est une conférence de presse qu’il faut suivre de très près. M’hamed Sahraoui, l’un des plus célèbres promoteurs immobiliers, animera effectivement au sein de sa résidence située à Oued Romane. Le promoteur immobilier fera des révélations fracassantes concernant les dessous cachés du spectaculaire effondrement d’une bâtisse en construction de deux étages dans la cité Urba 2000 à El Achour à l’ouest d’Alger.
Un effondrement qui lui a coûté de sérieux ennuis avec les autorités publiques. M’hamed Sahraoui a, d’ailleurs, perdu son agrément en octobre 2016 sur ordre du ministre de l’habitat, de l’urbanisme et de la ville suite à cette affaire troublante.
Une sanction que le promoteur conteste vigoureusement, a-t-on appris de son entourage. L’ancien président de l’Organisation Nationale des Promoteurs Immobiliers se dit même victime d’une machination politique orchestrée par des hommes d’affaires proches du clan présidentiel. Selon l’entourage de M’hamed Sahraoui, la responsabilité de l’effondrement de cette bâtisse à El-Ahcour revient à un certain Lyes Hattou, un entrepreneur membre du FCE d’Ali Haddad et proche de plusieurs puissants lobbyistes du clan présidentiel. C’est ce dernier qui a entrepris des travaux de terrassement non-conformes et dangereux.
Demain, mercredi, M’hamed Sahraoui dénoncera une véritable campagne de déstabilisation menée contre ses projets. Placé sous contrôle judiciaire, M’hamed Sahraoui étalera pour la première fois tous ses déboires avec le régime en place. Mais pourquoi ce promoteur immobilier dérange-t-il les intérêts des puissants clans politiques en Algérie ?