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jeudi, mars 28, 2024

Document exclusif. Les réserves de l’Algérie dans le Trésor Public américain ne dépassent pas les 681 millions de dollars

Comme il avait été affirmé récemment par Algérie Part, il n’y a aucune trace des 60 milliards de dollars des réserves de change de l’Algérie en bons de trésor, à savoir des emprunts émis par le Trésor américain. Algérie Part a obtenu un document officiel du département du Trésor Public américain indiquant clairement que les placements de l’Algérie aux Etats-Unis en bons de Trésor ne dépassent pas les 681 millions de dollars.

Ce document du département américain du Trésor dément catégoriquement les anciennes affirmations du régime algérien selon lesquelles l’Algérie avait placé la plus importante partie de ses réserves de change en bons de Trésor au niveau de la réserve fédérale américaine. Ce document prouve que l’Algérie n’a pas du tout investi dans la dette publique américaine comme il avait été affirmé pendant des années par la Banque d’Algérie. Aujourd’hui, le volume total des investissements algériens dans le Trésor américain ne dépassent pas les 681 millions de dollars.

Où sont donc parties nos réserves de change ? L’Algérie a commencé officiellement l’année 2020 avec des réserves de change estimées à 51 milliards de dollars. Le 3 mai dernier, le porte-parole du gouvernement algérien, Ammar Belhimer, avait annoncé publiquement qu’il est prévu que les réserves de change de l’Algérie baisseront à 44,2 milliards de dollars d’ici fin 2020. Or, personne ne veut dire la vérité aux Algériens pour leur expliquer où se trouvent exactement les milliards de notre pays, le seul espoir qui nous reste pour survivre temporairement à la crise financière et économique provoquée par la pandémie du COVID-19.

Notre document officiel est un démenti catégorique aux affirmations du régime algérien selon lesquelles la plus grosse partie de nos réserves de change sont placés en titres souverains (bons du Trésor) américains. Le 19 décembre 2013, celui qui était à l’époque le Gouverneur de la Banque d’Algérie, Mohamed Laksaci avait expliqué aux députés algériens que le placement des réserves de change du pays se faisait à travers des dépôts auprès des banques centrales à raison de 6 % de leur total. Le reste (94%) se faisait à travers des obligations, des bons du trésor et des actifs bénéficiant d’une bonne notation auprès des agences internationales (AAA).

A l’époque, le patron de la Banque d’Algérie avait expliqué également que les dépôts réalisés par l’Algérie auprès des banques centrales étrangères sont dominés par un panier de devises étrangères à leur tête le dollar américain (61 %) et l’euro (28%). « Cette démarche traduit l’attachement de la BA à garantir la stabilité de ces dépôts », avait expliqué Laksaci. Le taux de rendement moyen des réserves de change placées était de 4% en 2006.

La Banque d’Algérie avait reconnu également qu’entre 2001 et 2003, elle avait entrepris une opération de diversification des placements, en faveur de l’euro. Une partie des réserves en dollar a été convertie, “au moment opportun”, en euro. Mais pour l’ancien Gouverneur de la Banque d’Algérie, Mohamed Laksaci, le dollar reste la monnaie de réserves dominante. Cela signifie que l’Algérie a privilégié officiellement les placements de ses réserves de change en « dollars » à travers des obligations achetées auprès de la réserve fédérale américaine. Or, des années plus tard, à savoir depuis mars 2020, il n’y a aucune trace de ces milliards de dollars de l’Algérie sous forme de bons du Trésor américain. Les autorités algériennes entretiennent une opacité intrigante concernant la gestion des réserves de change du pays. Ce qui soulève des interrogations lancinantes sur leur capacité à les préserver.

 

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1 تعليق

  1. c’est une très bonne nouvelle , étant donne que les grands pays industrialises ont retire leurs confiance du trésor américain et ont commence il ya plusieurs années a investir leurs placements dans le fond international d’investissements d’infrastructure chinois , parmi ces pays , l’Allemagne , la grande bretagne , la Russie , le canada , la suisse ….etc.
    en plus , la suisse s’est retire des négociations avec l’UE qui ont débute en 2014 , donc certains pays de l’UE vont devenir une proie des USA a vrai dire une poubelle des USA ,