Ailleurs dans le monde, les Etats désignent des experts ou des managers pour tenter de sauver des emplois et booster l’économie, en Algérie, l’ETAT désigne des administrateurs pour jouer le rôle des liquidateurs et supprimer les emplois des Algériens. Preuve en est, l’administrateur chargé de sauver les emplois et de redresser la situation de SOVAC Algérie a décidé tout bonnement de fermer l’entreprise et mettre tous les employés au chômage, indique un document exclusif obtenu par Algérie Part au cours de ses investigations. Ce document date du 23 novembre dernier.
Une simple décision plonge plus de 1100 travailleurs directs dans la misère sociale et la précarité. Ils sont plus de 4000 travailleurs indirects qui se nourrissaient par le passé du projet de SOVAC Production consistant à procéder au montage des véhicules neufs du groupe allemand Volkswagen au niveau d’un site industriel basé à Relizane.
Naguère des travailleurs payés chaque fin de mois et entretenant ainsi leur familles à l’abri du besoin, aujourd’hui ils se retrouvent dans une situation critique à cause de la mauvaise gestion dont a fait preuve l’administrateur judiciaire Rabah Tafighoult désigné par l’Etat fin août 2019 pour gérer provisoirement le groupe SOVAC en attendant de trouver des solutions économiquement fiables à l’avenir des employés et de cette entreprise.
La gestion provisoire tourne à la catastrophe et Rabah Tafighoult met en place un plan davantage social qu’économique pour décider de licencier des milliers d’employés affectés aux différents sites de SOVAC situés à Alger, Boumerdes, Bouira, Oran et Relizane.
En ces temps de crise avec l’impact de la situation sanitaire sur l’économie nationale à cause de la pandémie de la COVID19, ces milliers d’employés ainsi que leurs familles se retrouveront dans un futur proche dans une grande précarité.
Tous les employés du groupe Sovac représentés par leur syndicat respectif revendiquent le maintien de leurs emplois, ce qui relève de la mission principale attribuée par l’Etat à l’administrateur dans son ordonnance qui parle du “souci d’assurer la pérennité des activités desdites sociétés et de leur permettre de préserver les postes d’emploi et d’honorer leurs engagements envers les tiers”, lit-on dans les ordonnances du juge enquêteur en charge des dossiers des propriétaires de SOVAC Algérie. Cet administrateur judiciaire se faisait payer ses honoraires à des montants colossaux provenant des caisses de SOVAC pour finalement décider de liquider l’entreprise et de la fermer définitivement !

avec l existence d infrastructures appropriées , un personnel formé il aurait préférable de saisir tous les biens de l ex opérateur véreux pour tenter de recouvrer même partiellement le montant du préjudice financier subi par le trésor et de s arranger avec la maison mère sur un nouvel investissement en bénéficiant des moyens matériels et humains disponibles.
ALGÉRIE PART.ET SON CANICHE MASMARE UN DESPOTE DE MENSONGE DEPUIS QUE CES AMIS SONT TOUS AU TROU.TU N AI QU’ UNE MERDE LUQUIDE
Moi, AMHA, je ne croix pas un traitre mot à ces histoire de poursuites qui visent des caciques du régime.
C’est fait pour flouer les algériens.
C’est aussi et surtout fait pour laisser la place à d’autres pontes du régime qui n’avaient pas ou peu l’occasion de passer à table.
Comment peut-on imaginer que des sociétés soient mises sur le carreau, liquidées et salariés mis à la rue alors que chacun sait que l’Algérie non seulement peine à avoir des investisseurs étrangers mais aussi est incapable de faire quelque chose sans le recours à des partenaires étrangers.
On voit bien là aussi que c’est un mauvais, un très mauvais signal lancé à ces derniers pour leur signifier que l’Algérie est une chasse gardée par le régime qui n’entend pas qu’on vienne fouiner dans ses affaires.
@Vangelis
Merci. Bien vu. Vous avez résumé la situation.