Plusieurs dizaines de familles sont rassemblées depuis les premières heures de la matinée de ce vendredi devant les portails et murs des prisons algériennes qui abritent des détenus d’opinion et des détenus politiques. Ces familles attendent toujours avec impatience la remise en liberté de leurs enfants ou proches alors que les autorités algériennes n’ont communiqué aucune liste officielle des détenus concernés par les largesses de la grâce présidentielle décidée jeudi soir par Abdelmadjid Tebboune.
Le flou est total et les autorités judiciaires gèrent ce dossier avec un suspense intriguant. Des dizaines de familles s’impatientent devant les portes des prisons où sont enfermés leurs proches et attendent une explication, un signe, une annonce qui peut leur donner le moindre petit espoir d’une hypothétique libération de leurs enfants arbitrairement incarcérés depuis de longues semaines pour certains, de longs mois pour d’autres.
Pour le moment, force est de constater que les autorités judiciaires libèrent au compte-gouttes des détenus politiques. Depuis ce vendredi matin, plusieurs détenus ont été effectivement remis en liberté à travers plusieurs wilayas. Mais de nombreux autres prisonniers demeurent enfermés dans leur cellule et l’administration pénitentiaire attend toujours des « instructions » pour inscrire sur la liste des « personnes libérables ». C’est le cas du journaliste Khaled Drareni qui n’a toujours pas été inscrit sur cette liste alors que ses parents, amis et camarades sont rassemblés devant la prison de Koléa depuis plusieurs heures.
Selon certaines sources proches du ministère de la Justice, certains détenus politiques seront libérés à partir de demain ou dimanche prochain en attendant que certaines procédures juridiques soient totalement accomplies. En l’absence d’un décret présidentiel signé officiellement par le Chef de l’Etat et rendu public, le sort de plusieurs détenus d’opinion demeure encore incertain.
Voici enfin la liste des détenus qui ont été libérés jusque-là dans le cadre de la grâce présidentielle décidée jeudi soir par Abdelmadjid Tebboune :
11h 30: Badi Allal (Tamanrasset), Lahcen Ben Cheikh (Bordj Bou Arreridj), Mohamed Naili (Tebessa), Allal Kadari et kouider Becharef (Saïda), Mohamed Athmane (M’Sila), ont été déjà libérés ce 19 Février en attendant les autres.
12h 15: Touhami Abdelmalek (Ain Salah), Ali Mokrane (Chlef) , Mohamed Amine Belmokhtar (Alger) viennent d’être libérés.
13h : Sofiane Slimani (Oued Souf) vient d’être libéré.
13h 20: Aissam Sayeh (Tlemcen) vient d’être libéré.
15h 20: Nabil Bahloul (Bordj Bou Arreridj) vient d’être libéré.
16h 30: Fayçal Zeghad (dit Foufow) vient d’être libéré.
Est-ce que Boutef 1er est parmi les prisonniers libérés ?
le chef de l’Etat DOIT respecter,les droits et libertés des citoyennes et des citoyens établis par les conventions internationales et dûment ratifiées par l’Algérie.
Platon : Si tu veux contrôler le peuple, commence par contrôler sa musique ……!
Une situation est grave en ce moment par un contexte national déjà très fragilisé par les difficultés économiques et sécuritaires
Le Hirak doit continuer
Très bonne nouvelle enfin.