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jeudi, mars 28, 2024

Depuis février dernier, les scientifiques avaient classé l’Algérie parmi les pays les plus exposés au risque d’importation du virus COVID-19 en Afrique

L’Algérie était classé depuis le mois de février dernier parmi les pays africains les plus exposés à l’épidémie du coronavirus COVID-19. Une étude scientifique publiée dans les colonnes de la prestigieux revue britannique The Lancet, une prestigieuse revue scientifique médicale britannique qui date de 1823 et publiée à un rythme hebdomadaire par the Lancet Publishing Group et propriété depuis 1991 du groupe Elsevier. C’est l’une des références mondiales en matière de recherche médicale. 

Cette étude scientifique a été  menée par des chercheurs français de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (l’Inserm), l’une des centres de recherches les plus respecté en France. Cette détaille  détaille la vulnérabilité des pays africains face à l’épidémie de Covid-19. En prenant en compte les infrastructures de santé mais aussi la démographie de chaque pays en lien avec la Chine, les scientifiques ont pu déterminer lesquels sont les plus menacés par l’épidémie mondiale.

Les scientifiques ont identifié les trois pays les plus exposés au risque d’importation du virus : l’Algérie, l’Égypte et l’Afrique du Sud car ils entretiennent tous des échanges aériens soutenus avec les provinces infectées en Chine. Et il est vrai que l’Algérie entretient des relations privilégiées avec la Chine son premier partenaire commercial. L’Algérie également plus de 40 mille ouvriers et expatriés chinois. La liaison aérienne Alger-Pekin est très active et très empruntée par ces ouvriers et expatriés qui travaillent pour le compte des entreprises chinoises installées en Algérie depuis de nombreuses années.

Il est à souligner enfin que cette étude scientifique l’Algérie dans la catégorie des pays qui sont en mesure de détecter et de contenir efficacement l’épidémie en raison de son score Spar et IDVI très élevés. Le Spar (State Party self-assessment annual reporting tool) est calculé à la suite d’une déclaration annuelle obligatoire de chaque pays à l’OMS. Celle-ci fait état des capacités du système de santé du pays et de sa capacité à combattre une maladie infectieuse. Il est noté de 0 à 100. À 100, les pays attestent des moyens nécessaires pour affronter une épidémie.

« L’IDVI (Infectious Disease Vulnerability Index) prend en compte des paramètres indépendants des infrastructures de santé comme la démographie ou la stabilité politique. Il est aussi noté de 0 à 100 où 100 indique la vulnérabilité la plus faible. En résumé, les pays avec des scores Spar et IDVI élevés sont les moins vulnérables aux épidémies et les mieux armés pour y faire face », explique à ce sujet le média spécialisé Futura Science qui s’est beaucoup intéressé à l’évolution de l’épidémie sur le continent africain.

Sur le continent africain, le Maroc, l’Algérie et l’Egypte ainsi que l’Afrique du sud sont les pays les mieux classés et notés par cet indice.

 

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