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jeudi, avril 25, 2024

Déficit, cherté de la vie, dévaluation du dinar : les fondamentaux de l’Algérie sont menacés d’effondrement

Le régime algérien sous-estime dangereusement l’ampleur alarmante des problèmes économiques qui menacent la stabilité du pays. De nombreux défis doivent être soulevés par les autorités algériennes dans un futur proche pour assurer le fonctionnement du pays en proie à une crise financière qui va s’aggraver d’une année à une autre. Explications. 
Contrairement à ce que raconte le régime algérien dans ses discours rassurants et bluffeurs, la situation économique en Algérie est particulièrement préoccupante et elle peut devenir problématique à partir de cette année 2022. De nombreux rapports internationaux et plusieurs expertises faites par des organismes mondiaux le soulignent et le décrètent.
A l’instar des publications des autres institutions financières internationales telles que le FMI, le rapport de la Banque fait état, à titre d’exemple, d’une érosion progressive des fondamentaux macroéconomiques du pays, en raison du maintien de la dépendance de l’Algérie au secteur des hydrocarbures, orienté à la baisse, et par ailleurs de vives tensions inflationnistes.
La Banque Mondiale a estimé à ce propos que la croissance de 4,1 % prévue en 2021 ne
suffira pas à assurer un retour au niveau d’activité pré­-pandémie, alors que les risques se matérialisent dans l’économie. En outre, elle a précisé dans ses derniers bulletins consacrés à l’évaluation de la situation économique en Algérie que l’inflation, jusqu’alors contenue (+2,4 % en 2020), devrait atteindre 7,3 % en 2021, et se maintiendra en moyenne autour de 7 % entre 2022 et 2023, fragilisant le pouvoir d’achat des ménages algériens. C’est dire que la cherté de la vie continuera de causer un énorme problème aux bourses les plus modestes en Algérie.
Dans ce contexte, l’Algérie a plus que jamais besoin que soient engagées des réformes structurelles afin de permettre des relais de croissance à moyen terme. De nombreuses expertises ont souligné à ce sujet  l’importance d’entreprendre les réformes nécessaires à
l’accroissement de l’investissement privé et au renforcement de la gestion des finances publiques.
Rappelons en outre que la croissance économique en Algérie demeure incertaine. Et pour cause, dans son dernier rapport dédié à l’Algérie, le FMI a anticipé un ralentissement
structurel de la croissance: +2,4 % en 2022, +1,8 % en 2023; +0,7 % en 2024.
Cette orientation serait tributaire des évolutions anticipées du secteur des hydrocarbures, dont la croissance serait négative à partir de 2024, et de l’essoufflement de la croissance hors-hydrocarbures.
Soulignons enfin que le FMI a invité dès lors les autorités algériennes à mettre en oeuvre des réformes pour un« modèle de croissance plus durable». Le FMI a fait, dans sa revue, une série de recommandations, dont l’assainissement des finances publiques, la modernisation du secteur financier, la numérisation de l’économie, le renforcement de la
gouvernance des entreprises publiques.  En matière de politique monétaire, à l’issue de l’évaluation du Conseil d’Administration du FMI, les administrateurs encouragent une « plus grande flexibilité du taux de change », afin de contribuer à la « stabilisation de l’économie ».
Sans ces réformes urgentes, l’avenir de l’Algérie sera très compliqué, mais vraiment compliqué sur le plan économique.
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2 تعليقات

  1. Liberer les detenus d’opinion politique, Liberer l’economie., arretez tous les voleurs du systeme, justice independante , l’armee dans les casernes, l’Algerie republique et pays federal, l’Algerie algerienne, l’Algerie seculaire , Quitter la ligue khoroto arabe, arretez de declarer Algerie pays Arabe(car ce n’est pas un ) nous sommes Amazigh, faut faire vite car le temps est sans pitie,…
    Sinon c’est la descente aux enfers…les gens vont crever de faim d’ici peu!

  2. Longue vie à Boumedienne et son frére de combat Bouteflika , les pères du pays, qui ont instauré les solides bases de l’Algérie , en éliminant les traitres ( comme Chaabani et autres) et en donnant le plein pouvoir aux glorieux militaires compatriotes (comme Belkhir et Nezzar) , et longue vie aussi aux 6 millions 532 302 des chouhadas. 1, 2, 3 VIVA L’ALGERIE de TEBBOUNE et CHENGRIHA qui ont pris le flambeau des 2 pères du pays .