L’Algérie est encore considéré comme l’un des pays au monde les plus fermés aux étrangers et à l’extérieur. L’Algérie donne encore d’elle-même l’image d’un pays replié sur lui-même. En vérité, ce n’est pas une image, mais bel et bien une réalité amère. Et cette réalité s’explique par la très faible, pour ne pas dire insignifiante, intégration de l’Algérie aux échanges internationaux et au commerce mondial. Explications.
Le 22 octobre 2019, le think tank algérien CARE avait organisé à Alger une conférence intitulée « Guerres commerciales, accords multilatéraux et diversification des échanges ». Celle-ci avait vu l’intervention de Craig Van Grasstek, professeur d’économie politique à Harvard Kennedy School qui a notamment conseillé plusieurs pays lors de leur processus d’adhésion à l’Organisation mondiale du commerce (OMC). Et lors de cette conférence, cet expert de grande envergure avait su comment bien résumer toutes les tares de l’Algérie qui l’empêchent réellement de profiter de la mondialisation et de l’utiliser pour renforcer son développement économique.
Tout est en réalité lié à la position de l’Algérie dans le commerce international. Malgré de nombreux atouts – un marché intérieur de 45 M d’habitants, une main d’œuvre bon marché, un prix compétitif de l’énergie et une position géostratégique favorable –, les exportations du pays restent limitées aux seules ventes d’hydrocarbures (98% du total en comptabilisant les dérivés). Le faible stock d’IDE (17% du PIB, contre 47% en Egypte, 54% au Maroc et 67% en Tunisie), le petit nombre de grandes entreprises privées, les contraintes à l’exportation (barrières tarifaires, aides limitées) et la mauvaise concertation Etat-entreprises expliqueraient le fait que les entreprises algériennes sont avant tout tournées vers le marché domestique.
L’Algérie aurait pourtant intérêt à s’intégrer aux chaines de valeur mondiales et à diversifier ses exportations, avait indiqué le professeur Van Grasstek lequel a expliqué ensuite le processus d’adhésion de l’Algérie à l’OMC. Il a rappelé qu’il s’agit d’un processus nécessairement long, passé de 2-6 ans à 15-20 ans en moyenne du fait d’exigences renforcées. En effet, l’Algérie a entamé des négociations dès 1987 mais elles ont été
plusieurs fois interrompues. La négociation consiste en un compromis et une série d’engagements, tels que la baisse des barrières tarifaires, la mise en place d’un régime d’investissement plus transparent et la libéralisation du marché des services.
Le professeur suggère de s’inspirer des négociations effectuées par plusieurs pays ayant récemment intégré l’OMC (Seychelles, Bahamas, Liberia) ainsi que par certains pays présentant des structures productives similaires à l’Algérie (la Russie et l’Arabie saoudite ont par exemple obtenu qu’une double tarification des hydrocarbures soit autorisée pour le marché domestique et extérieur).
A terme, une adhésion à l’OMC est un gage de crédibilité des réformes et une assurance envers les investisseurs. Théoriquement, elle faciliterait une diversification de l’économie et une hausse de la croissance, les gains d’une libéralisation étant supérieurs aux pertes. Les explications de Craig Van Grasstek ont dévoilé ainsi les principales déficiences économiques et politiques qui font encore de l’Algérie un pays totalement fermé aux yeux du monde extérieur.
Pour remédier à cette réalité très complexe et préjudiciable pour le développement du pays, l’Algérie a besoin d’une série de réformes économiques capables de lui garantir une ouverture sereine sur le monde extérieur et le commerce international. Ces réformes doivent commencer, insistent de nombreux experts, sur la transparence et le renforcement
de la supervision des dépenses publiques.
Pour y parvenir, il a été suggéré à maintes reprises aux autorités algériennes de consolider le pouvoir des institutions de contrôle et de lutte contre la corruption (Cour des comptes notamment) et de créer de nouveaux organismes indépendants d’évaluation des politiques publiques. Chaque citoyen pourrait avoir accès aux informations associées au processus de décision des politiques publiques et aux détails des avoirs des décideurs. La nomination des hauts fonctionnaires par l’exécutif serait en outre soumise à l’approbation de contre-pouvoirs élus tels que l’Assemblée populaire nationale, avec la possibilité d’un retrait de confiance.
Enfin, l’Algérie a surtout besoin d’une série de mesures destinées à « garantir les libertés économiques et la concurrence » : indépendance de la banque centrale, hausse des pouvoirs du Conseil de la concurrence, suppression du Conseil national de l’investissement, réduction des licences et autorisations sectorielles, etc. Sans ces mesures, l’Algérie ne pourra jamais se lancer dans la concurrence mondiale ni tirer profit des échanges internationaux du marché mondial.
L’Algérie est kidnappée par une clique inculte, qui veut soustraire les Algériens a tout contact avec l’extérieur afin de mieux les contrôler.
De même elle empêche sciemment les étrangers de venir, car ils risquent de contaminer le pauvre peuple mineur avec des idées subversives. D’où le sabotage planifié du tourisme depuis l’indépendance.
L’Algérie n’est toujours pas indépendante. Des mains de pieds noirs qui nous ont sous-traités aux pieds nickelés, ploucs endimanchés, nous nous débattons toujours d’occupation en occupation, sans jamais entrevoir de bout de tunnel à l’horizon ! Ils nous ont transformé en denrée !
Un champion du monde menace de quitter clandestinement l’Algérie
Sport
Par:
Rafik Tadjer
06 Sept. 2021 à 20:35
Les scandales se succèdent pour le sport algérien. Après l’accueil honteux réservé à la délégation ayant participé aux Jeux paralympiques de Tokyo et le coup de gueule du sélectionneur de l’équipe nationale de football Djamel Belmadi qui a dénoncé l’état « calamiteux de la pelouse du stade Mustapha Tchaker de Blida, un athlète monte au créneau pour réclamer l’argent qui lui est dû.
Il s’agit du bodybuilder Fayçal Mihoubi, champion du monde de la discipline. Intervenant sur la chaîne de télévision El Hayat, il a fait savoir qu’il n’a pas perçu son argent et qu’aucun responsable ne s’est soucié de son cas.
« Le couteau a atteint l’os, j’ai frappé à toutes les portes. Aucun des quatre derniers ministres (de la Jeunesse et des Sports, ndlr) n’a accordé d’intérêt à mon cas », dénonce-t-il.
« C’est une honte »
Le sportif a révélé qu’il pense même à quitter l’Algérie clandestinement, vers un autre pays où il sera mieux considéré. « J’en suis arrivé à penser à émigrer clandestinement (harga), c’est tout ce qu’il me reste. Je sais que si je vais dans un autre pays, avec mes 17 médailles, 8 en or et 9 en argent, on va m’ouvrir grandes les portes. Je suis lésé en Algérie alors que j’ai hissé haut le drapeau national », regrette-t-il.FERMER même pour son propre peuple.
Il n’ya plus rien a espérer …l’objectif serais de vider le pays de ses habitant pour avoir la main mise sur la rente
pétrolière et gazière…. Ils se sont accaparer la quasi totalité des richesses et ils ne veulent plus partager .
Nous avons des talents dans le pays. Ah OUI. JE VOUS SOUHAITE UNE BONNE REUSSITE.
La rapine seule n’explique pas le comportement de la clique au pouvoir, il y a une dimension sadique chez eux..
Le plaisir de torturer tout un peuple, de le priver de l’accès au monde moderne et ouvert, et aussi de marcher sur la tête son élite lui l’inculte borné.
D’ailleurs c’est le propre des tyrans et des religieux. Ils ne sont heureux que quand les autres sont tristes et angoissés.
Il y a le comportement de certains sportifs qui est révélateur du renfermement idéologique du pays au nom de la défense des # peuples colonisés # !
Les Judoka Nourine et son entraîneur
Beniklef sont suspendus 10 ans de toutes les compétitions internationales !
l’obscurantisme pour le peuple et pas de transparence pour mieux voler les deniers publiques.