16.9 C
Alger
mercredi, avril 24, 2024

De nouvelles découvertes inquiétantes sur le variant Delta qui représente plus de 71 % des variants du COVID-19 circulants en Algérie

C’est très inquiétant. De nouvelles découvertes scientifiques viennent d’être rendues publiques ce samedi 31 juillet sur le variant Delta du coronavirus COVID-19. Il s’agit du premier variant des virus circulants en ce moment en Algérie.

Il faut savoir savoir effectivement que l’Institut Pasteur d’Algérie a reconnu officiellement une accélération de l’activité du variant Delta en annonçant qu' »au 15 juillet, le variant Delta a supplanté tous les autres variants circulants jusque-là, représentant 71 % des virus circulants ».  L’Institut Pasteur d’Algérie prévoit « un taux supérieur à 90 % dans les semaines à venir ».  Or, cette donnée épidémiologique est très dramatique car les nouvelles informations scientifiques qui nous parviennent sur ce variant font tout simplement froid dans le dos.

Et pour cause, les Centres américains de contrôle et de prévention des maladies (CDC) viennent de confirmer que le variant Delta se montrant aussi contagieux que la varicelle et pouvant être transmis par les personnes vaccinées. La maladie provoquée par le variant initialement découvert en Inde est aussi plus sérieuse que celles observées précédemment, selon un document interne des CDC.

« Nous devons nous rendre à l’évidence, la guerre a changé de visage », est-il dit dans le document. « Nous devons améliorer la communication sur les risques auxquels les personnes vaccinées sont exposées. »

Les personnes vaccinées, bien que moins à même d’être contaminées, pourraient, si elles contractaient le virus, tout autant transmettre la maladie que les personnes non-vaccinées.
Selon les CDC, les personnes non-vaccinées ont trois fois plus de risques d’être contaminées par le variant Delta et plus de 10 fois plus de risques de développer une forme sévère de la maladie pouvant mener à un décès. Le variant Delta serait aussi plus transmissible que de nombreuses maladies comme le syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS), le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS), le virus Ebola, la variole, le rhume ou les grippes saisonnières.

Ces constats figurent sur une présentation circulant en interne au sein des centres de prévention et de lutte contre les maladies (CDC), principales agences sanitaires des Etats-Unis. Révélés par le Washington Post, qui en a confirmé l’authenticité à l’AFP, ces documents s’accompagnent d’une mise en garde des responsables : « La guerre a changé. » La directrice des CDC, Rochelle Walensky, s’est appuyée sur les données de la présentation pour recommander à nouveau, depuis deux jours, le port du masque en intérieur pour les personnes vaccinées dans les zones à haut risque.

Le document se base notamment sur une analyse menée à Provincetown, dans l’Etat du Massachusetts, où près de neuf cents cas de Covid-19 ont été dépistés après les festivités de la fête nationale, qui eurent lieu le 4 juillet, bien que les trois quarts des participants à l’évènement aient été vaccinés. Or, il n’y avait « pas de différence » entre la charge virale dans le nez et la gorge des personnes vaccinées et des non-vaccinés, selon la présentation des CDC. En revanche, il y a eu peu d’hospitalisations (sept à cette date) à la suite de l’apparition de ce foyer, ni aucune mort, d’après le site d’informations local Masslive.com.

Ce constat « est le facteur principal du changement des recommandations du CDC » sur le masque, explique à l’AFP Celine Gounder, spécialiste des maladies infectieuses à l’université de New York : « Ce n’est pas pour protéger les personnes vaccinées qui, si elles sont infectées, auront des symptômes légers, voire aucun, mais on constate qu’elles peuvent contaminer d’autres personnes. »

Par ailleurs, les documents du CDC montrent que les contaminations de personnes vaccinées ne sont pas aussi rares qu’on le pensait : « 35 000 infections symptomatiques par semaine sur les 162 millions d’Américains vaccinés » ont été recensées. Sur la base d’études internationales, les CDC jugent que la contagiosité du Covid-19, initialement comparable à celle de la grippe, est désormais comparable à celle de la varicelle – une personne contaminée par le variant Delta le transmettant à huit autres en moyenne –, mais toujours en deçà de celle de la rougeole.

 

dernières nouvelles
Actualités