En dépit d’une apparente accalmie qui a débuté depuis le mois de janvier dernier, certaines wilayas en Algérie connaissent toujours une importante circulation du coronavirus COVID-19. Le dernier bulletin épidémiologique de l’Institut National de la Santé Publique (INSP), un organisme scientifique relevant officiellement de l’autorité du ministère de la Santé et chargé de mener des enquêtes sanitaires de terrain pour cerner l’évolution de l’épidémie sur le territoire national, a fait savoir qu’au moins 11 wilayas abritent encore une circulation active du SARS-CoV-2.
Jusqu’au 11 février dernier, le nombre total de cas cumulés est de 110 049 cas confirmés et de 149 019 cas probables en Algérie, soit des taux d’incidence respectifs de 258,33 et de 349,81 cas pour 100 000 habitants. La situation globale en Algérie est marqué par une évolution très légère des nouvelles contaminations pour le taux d’augmentation est d’à peine 1,5 % sur l’ensemble du territoire national.
Cependant, au moins onze wilayas continuent d’enregistrer un taux d’incidence des cas confirmés supérieur à 300 cas pour 100 000 habitants, le seuil le plus inquiétant et dangereux qui peut mettre en péril la santé publique. Selon le dernier bulletin épidémiologique de l’INSP, ces wilayas sont Batna (309,39 le 11 février versus 303,82 le 28 janvier), Tipaza (311,72 vs 304,77), Tizi Ouzou (333,42 vs 322,93), Bouira (338,92 vs 332,78), Aïn Temouchent (341,91 vs 331,38), Constantine (344,66 vs 334,86), Bejaïa
(433,51 vs 429,91), Jijel (446,05 vs 439,38), Alger (436,38 vs 452,71), Blida (604,93 vs 590,67) et Oran (622,97 vs 589,18 cas pour 100 000 habitants).
Ce sont ces wilayas qu’il faut continuer de surveiller pour éviter des nouveaux pics épidémiques qui pourraient provoquer de nouvelles vagues de décès ou de contaminations aux formes les plus graves de la COVID-19.