En dépit d’un recul notable sur l’ensemble du territoire national par rapport aux mois de janvier et décembre derniers, l’épidémie de la COVID-19 maintient toujours sa dynamique de circulation dans plusieurs régions du pays. Ce qui risque de relancer dangereusement les hausses des contaminations, a prévenu dans son dernier rapport sanitaire l’Institut National de la Santé Publique (INSP), l’organisme scientifique le plus sérieux en Algérie qui relève officiellement du ministère de la Santé.
L’INSP a noté dans son dernier rapport que l’épidémie est toujours dangereusement active dans certains wilayas du pays. Par exemple, entre le 07 et le 13 et, entre le 14 et le 20 février, la wilaya de Tlemcen a enregistré une hausse des nouveaux cas qui dépasse les 88 % ! Et pourtant, cette hausse ne semble pas avoir produit un impact sur la circulation du virus dans les autres wilayas de l’ouest du pays.
Entre le 31 janvier et le 06 février, entre le 07 et le 13 et, entre le 14 et le 20 février, le nombre hebdomadaire de nouveaux cas notifiés dans les wilayas de Tlemcen, Oran et Ain Témouchent est respectivement de 363 – 367 et de 236 cas, soit des accroissements de +1,1 % et de -35,7 %. D’après l’INSP, cette diminution est essentiellement due à une chute brutale des notifications dans la wilaya d’Oran. Ainsi, entre le 07 et le 13 et, entre le 14 et le 20 février, ce nombre est passé de 315 à 182 cas, soit un recul de 42,2 %.
Or, ce recul s’explique davantage par une indisponibilité des tests de dépistage PCR car le nombre de cas probables a augmenté en parallèle pour cette même wilaya d’Oran qui « traditionnellement utilise pratiquement exclusivement la confirmation biologique », à savoir le scanner thoracique, a analysé ainsi l’INSP. Cette source scientifique autorisée nous explique ainsi clairement que les chiffres de la baisse des contaminations enregistrés à Oran ne sont pas fiables puisque c’est la pénurie des tests de dépistage PCR qui est à l’origine de ces chiffres.
Preuve en est, les cas probables, à savoir les cas déclarés positifs à la suite d’un examen au scanner thoracique mais sans être reconnus comme un cas confirmés de COVID-19 par les autorités sanitaires, sont en train de connaître une explosion dangereuse dans ces wilayas de l’extrême ouest algérien. Si les cas probables ont connu une diminution des déclarations pour les deux premières semaines de février, ces trois wilayas de l’ouest ont subi une hausse importante au cours des sept derniers jours.
Et pour cause, le nombre hebdomadaire de nouveaux cas passe de 101 à 98, puis à 82 et enfin à 187 soit une augmentation de plus de 128,0 % entre le 7 et 20 février. « Cette augmentation est due exclusivement à la wilaya d’Oran qui enregistre 116 cas entre le 14 et le 20 février versus 0 cas entre le 07 et le 13 », explique enfin l’INSP dont les informations dévoilent clairement une reprise de l’épidémie à l’ouest du pays. Une reprise qui n’est pas encore reconnue par les autorités du ministère de la Santé faute de tests de dépistage PCR, la seule méthode de dépistage fiable et reconnue par la communauté médicale mondiale.
Evidemment un pays tiers mondiste ,guidé par des incompétents et ignares