Attention, le plus pic le plus important de l’épidémie de la COVID-19 est en cours en ce moment en Algérie, a prévenu l’Institut National de la Santé Publique (INSP), un organisme officiel relevant du ministère algérien de la Santé, dans son dernier bulletin épidémiologique traitant de l’évolution de la situation sanitaire du pays. L’INSP a pour mission de réaliser des travaux d’études et de recherche en santé pour orienter les politiques publiques du ministère de la Santé.
Et dans son dernier rapport datant du 12 novembre dernier, l’INSP nous apprend que l’Algérie a connu trois pics de l’épidémie : le 1er entre les deux mois d’avril et mai, le 2ème
en juillet et le 3 ème qui est le plus important est en cours en ce moment à travers toutes les wilayas du pays. Ce 3e pic a commencé plus précisément avec l’augmentation des cas qui a débuté vers la mi-octobre et touche actuellement l’ensemble des régions du pays.
Au 12 novembre dernier, l’Algérie a enregistré 65 108 cas cumulés confirmés par le test de dépistage PCR+, soit une incidence de 152,84 cas pour 100 000 habitants. Le taux d’augmentation hebdomadaire des nouveaux cas contaminés est de 8,2 % ; il a pratiquement doublé par rapport à la semaine précédente où il était de 4,9 %. Il a été multiplié par un facteur de 1,67, nous apprend encore l’INSP.
La même source nous apprend également qu’au cours de la semaine allant du 06 au 12 novembre, les wilayas de l’Est du pays déclarent plus de 1 000 nouveaux cas (1 291 cas) avec une hausse de 45,2 % par rapport à la semaine du 30 octobre au 05 novembre où l’on enregistrait 889 cas. Onze wilayas enregistrent une augmentation du nombre de déclarations dont cinq ont vu leur notification plus que doubler ; ce sont par ordre croissant, Guelma (116,7 %), El Tarf (150,0 %), Oum El Bouaghi (225,0 %), Mila (371,4 %) et Tebessa (376,5 %).
D’après le même rapport de l’INSP, durant la semaine du 06 au 12 novembre, les wilayas de la région Ouest ont enregistré 989 nouveaux cas versus 533 la semaine précédente, soit une augmentation de 85,6 %. Concernant les wilayas de la région Sud, elles ont enregistré le taux d’augmentation des nouveaux cas le plus élevé avec 98,8 %. Entre la semaine du 30 octobre au 05 novembre et la dernière semaine, le nombre hebdomadaire de nouveaux cas est passé de 84 à 167 cas. La hausse des cas est observée dans huit wilayas avec Laghouat qui enregistre le taux d’augmentation le plus élevé (1 100,0 % ; 24 versus 2), suivie de Naâma (200,0 % ; 2 vs 1), Ghardaïa (200,0 % ; 6 vs 2), Biskra (102,0 % ; 99 vs 49), Illizi (50,0 % ; 6 vs 4), Ouargla (10,0 % ; 22 vs 20), Tamanrasset (3 vs 0 cas) et El Oued (1 vs 0 cas).
S’agissant enfin des wilayas de la région Centre, elles ont enregistré encore le nombre hebdomadaire de nouveaux cas le plus élevé avec 2 492 cas. Par rapport à la semaine précédente, ce nombre a augmenté de 87,2 % ; il était de 1 331 cas. Dix wilayas sur douze observent une augmentation des déclarations, ce sont par ordre décroissant Djelfa (850,0 % ; 38 versus 4), Aïn Defla (350,0 % ; 9 vs 2), Blida (254,2 % ; 464 vs 131), Chlef (158,3 % ; 31vs 12), Bouira (157,8 % ; 183 vs 71), Bejaïa (131,0 % ; 388 vs 168), Boumerdes (63,4 % ; 134 vs 82), Alger (59,6 % ; 830 vs 520), Tizi Ouzou (38,5 % ; 288 vs 208) et Médéa (10,5 % ; 42 vs 38).
l’Europe toute entière est touchée par le Covid, en France il meurt tous les jours entre 500 et milles personnes , vous n’avez qu’à lire les journaux et pourtant la France est une grande puissance, alors pourquoi critiquer l’Algérie qui vient a peine de naître. Soyons un peu resonnable.
D’après les spécialistes, c’est la campagne référendaire et ses regroupements clos durant le mois d’octobre qui a accéléré cette deuxième vague…
Il s’agit de chiffres donnés par INSP donc officiels. Les uns en voient des nouvelles alarmistes, les autres disent qu’ils sont insignifiants par rapport a l’Europe, où la concentration humaine est plus grande, l’activité économique et la mobilité humaine ainsi que le froid rendent la propagation plus virulente, et sans oublier la capacité a tester les populations.