Etonnant et inédit ! Au ministère de la Santé, la très délicate et stratégique direction chargée de la numérisation du secteur de la santé a été confiée à une médecin généraliste qui n’a absolument aucune connaissance ou compétence dans ce secteur. Son seul mérite est d’être… l’amie du chef de cabinet du ministère de la Santé, le Dr Bouchlaghem.
Cette amie s’appelle le docteur Talbi épouse Harat. Médecin généraliste, elle a travaillé à la direction du contrôle médical entre 2016 et 2017 au niveau de la Caisse Nationale de l’Assurance Sociale (CNAS). Elle a ensuite été transférée vers la cellule de communication du ministère de la Santé qui a été, par la suite, dissoute. Parrainée par le docteur Bouchlaghem, madame Harat va être installée à la tête de la direction de la numérisation alors que ce secteur échappe totalement à son domaine de compétences. Mais pour clouer le bec à ses détracteurs, l’amie du chef de cabinet du ministère de la Santé prétend qu’elle avait dirigé personnellement la numérisation de la CNAS.
Un pur mensonge, attestent de nombreuses sources approchées par Algérie Part. De nombreux cadres du ministère de la Santé ne cachent pas leur embarras et dénoncent cette nomination basée uniquement sur des critères de favoritisme flagrant.
Signalons enfin que la numérisation des services du ministère de la Santé est un ambitieux projet mené depuis 2017. Le ministère de la Santé avait lancé le chantier SIHATIC, un projet qui a pour objectif principal de doter les structures en charge de la santé d’un système d’information et de communication automatisé, intégré et global permettant de créer, mettre à jour, partager et exploiter les informations relatives au système de la santé.
Dés son lancement, SIHATIC avait fait appel à nombre de compétences de différents départements ministériels ; ce qui lui conférait une dimension intersectorielle traduisant la démarche du gouvernement en matière de l’e-gouvernement. Parmi les secteurs identifiés, figurent notamment l’intérieur et les collectivités locales (pour l’identification des patients à travers le fichier d’état civil), le travail et la sécurité sociale (contractualisation) et le MDN (harmonisation des référentiels de la santé et de la e-santé à l’effet d’instaurer une interopérabilité entre des systèmes des deux ministères). D’autres ministères sont identifiés pour assurer l’optimisation de la mise en œuvre de ce projet, à l’image du ministère de la Justice (réglementation et éthique), le MPTIC (expertise TIC et accompagnement financier à travers le FAUDTIC), ainsi que le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (pour l’accompagnement et le développement des modules SIHATIC et la formation dans la e-santé).
Mais jusqu’à aujourd’hui, les Algériennes et Algériens n’ont perçu aucune avancée notable et concrète de ce projet. Sur le terrain, la santé algérienne fonctionne encore et toujours de la manière la plus archaïque. Et ce n’est pas madame Harat ou le docteur Talbi qui risque de redresser la situation avec son manque de maîtrise de ses enjeux fondamentaux pour l’avenir de la santé en Algérie.
Je ne vois vraiment pas où vous voulez en venir. Nommé un médecin généraliste a la tête d’une direction où est le problème. Le titre de votre article ne reflète aucunement le contenu. Sort la tête de l’eau c’est une insulte pour médecin généraliste.
On a bien mis un dirigeant de la, État qui n’ a a aucune compétence et dépuis l’indépendance l’Algérie a fonctionné de cette manière, si on enlève tous les faux diplômes et tout ce qui en étaient pistonner il ne reste que le vent qui souffle et puis regardez la pauvre Algérie ou elle est.