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jeudi, mars 28, 2024

Confidentiel. Un journaliste algérien en fuite après avoir été condamné arbitrairement à deux ans de prison ferme

Encore un autre coup dur contre la liberté de la presse en Algérie. Belkacem Belhamideche, journaliste algérien, fondateur et directeur du quotidien en langue française Réflexion, un quotidien local basé à Mostaganem, a pris la fuite depuis plusieurs jours et il demeure activement recherché par les services de sécurité à la suite d’un mandat d’arrêt délivré à son encontre par le tribunal de Mostaganem qui l’a condamné le 12 septembre dernier à une peine de deux ans de prison ferme, a pu confirmer Algérie Part auprès de plusieurs sources concordantes. 

Il est à rappeler que notre confrère Belkacem Belhamideche avait été déjà incarcéré dans une affaire de délit de presse le 20 juin 2022. Comme il a été révélé récemment par Algérie Part, ce journaliste âgé de 61 ans a été effectivement emprisonné à la suite d’une plainte déposée par l’ex-chef de la sûreté de la wilaya de Mostaganem, Hamouni Mohamed.

Dans cette première affaire, le directeur de publication du quotidien Réflexion avait été jugé et condamné par contumace à 18 moins de prison ferme. Un premier mandat d’arrêt a été émis à son encontre et les services de sécurité ont été instruits de procéder à son arrestation manu militari. Remis en liberté au début de ce mois de septembre à la suite d’un recours judiciaire déposé par ses avocats, Belkacem Belhamideche se retrouve une nouvelle fois au cœur d’une autre procédure qui lui a valu une autre condamnation à la prison ferme et la délivrance d’un autre mandat d’arrêt.

Or, selon nos sources, cette fois-ci, le journaliste algérien aurait décidé de se cacher et de pas se rendre aux services de sécurité estimant qu’il fait l’objet d’un acharnement judiciaire injuste et brutal.

Signalons enfin que la deuxième condamnation à la prison ferme du directeur de publication du quotidien Réflexion a été motivée par une affaire de diffamation qui a été enclenchée à la suite d’une plainte déposée par un influent promoteur immobilier basé à Mostaganem. Il s’agit selon nos sources Djilali Bachir Koubibi. Algérie Part reviendra sur cette affaire avec de nouvelles révélations détaillées dans ses prochaines publications.

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