Le ministre des Transports, Lazhar Hani, a suscité un malaise général au sein de son département ministériel à la suite la nomination d’un colonel de la gendarmerie nationale comme directeur de cabinet de ce ministère créé à la fin du mois de juin dernier lors du dernier remaniement ministériel opéré par Abdelmadjid Tebboune. Auparavant, le ministère des Transports était rattaché au département des Travaux Publics et ne constituait qu’une direction centrale ministérielle en dépit des enjeux majeurs qu’il doit gérer à travers toute l’Algérie.
L' »émancipation » du ministère des Transports de celui des Travaux Publics n’a pas finalement apporté l’efficacité tant recherchée par les cadres désenchantés de ce département visiblement pris en otage par ses dysfonctionnements incessants. Et la désignation du nouveau chef de cabinet du ministre, intervenue la semaine passée, n’a pas manqué d’aggraver le malaise général. En effet, Lazhar Hani a imposé à ses équipes un vieux colonel de la gendarmerie nationale qui était à la retraite et dont le parcours n’a strictement aucune relation avec le secteur des Transports.
Il s’agit du colonel Djamel Benredjem, l’officier supérieur qui dirigeait auparavant le Centre de prévention et de lutte contre la criminalité informatique et la cybercriminalité (CPLCIC). Ce centre a été crée par la loi n°09–04 du 5 août 2009, portant règles particulières relatives à la prévention et à la lutte contre les infractions liées aux technologies de l’information et de la communication. Il a été chargé de lutter contre la cybercriminalité. Le ministre des Transports a récupéré ce haut gradé de la gendarmerie nationale qui avait été admis récemment à la retraite. Or, ce colonel n’a jamais travaillé sur les questions liées aux transports !
En 1992, Djamel Benredjem est devenu officier de police judiciaire sorti de l’Ecole supérieure de la Gendarmerie nationale des Issers (Boumerdes). En 2011, il décroche un master en Forensic et en 2012 Doctorant en cyber-sécurité, de l’USTHB, Alger. Au ministère des Transports, personne n’a compris le bien-fondé de cette nomination ni l’impact recherché par Lazhar Hani. Les jeunes cadres du ministère se sentent écartés, rejetés et incompris car leur ministre les force à travailler avec des hauts responsables totalement déconnectés des dossiers stratégiques du secteur des Transports en Algérie.
La nomenklatura ne veut pas ses hommes au chômage, en plus l’Algérie a deux États l’un militaire et l’autre civil et c’est un accord entre ces deux États quand un qui quitte une place ira la pour boucher le trou comme mdjahade et autres ,il n’a pas de place ,ils n’ont pas confiance a un autre qui vient et qui ne fait pas partie de la nomenklatera .