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mardi, octobre 8, 2024

Confidentiel. Un avion d’Air Algérie expulsé par Malte dans des conditions très troublantes

C’est une étrange affaire qui a été étouffée discrètement par les autorités algériennes. Une affaire qui cache des dessous politiques et diplomatiques troublants. Et pour cause, le samedi 30 avril dernier, les autorités maltaises ont ordonné l’expulsion d’un avion d’Air Algérie qui avait décollé totalement vide depuis Alger pour rejoindre La Vallette, a pu confirmer Algérie Part au cours de ses investigations. 

Il s’agissait d’un vol spécial qui avait été mis en place par les autorités algériennes dans le but de rapatrier des ressortissants du Sahara Occidental et des membres actifs du front Polisario, a-t-on encore pu confirmer au cours de nos recherches. Ces passagers se trouvaient à Malte, le petit archipel situé au centre de la Méditerranée entre la Sicile et la côte d’Afrique du Nord, et l’avion d’Air Algérie avait pour mission de les rapatrier vers Tindouf, la région qui abrite les camps de réfugiés, à savoir la population qui a fui le Sahara Occidental pendant la guerre contre le Maroc.

Or, il semble que les autorités maltaises n’ont jamais donné leur accord pour autoriser cette opération de rapatriement. A son arrivée sur le sol maltais, l’équipage d’Air Algérie a été refoulé par les autorités locales. L’avion de la compagnie aérienne nationale est reparti ainsi vide et sans le moindre passager occasionnant ainsi des pertes financières considérables pour la compagnie étant donné que tout un équipage, un avion et du kérosène ont été mobilisés pour un vol qui retourne… bredouille à défaut de la bénédiction des autorités maltaises. Mais pourquoi à Malte, les autorités se sont opposées aussi brutalement à vol spécial assuré par Air Algérie ? Qui sont-ils ces mystérieux voyageurs du Polisario que l’Algérie voulait à tout prix rapatrier vers Tindouf ? Un silence intrigant règne à Alger face à ces questions jugées « dérangeantes » par toutes les sources que nous avons approché pour les besoins de nos investigations. Visiblement, dans cette affaire, la consigne communiquée d’en haut à Alger est claire : « Motus et bouche cousue » !

 

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