Décidément, le mandat d’arrêt international lancé par la justice algérienne n’inquiète guère l’ex-ministre de l’Industrie, et l’un des symboles du régime Bouteflika, Abdesslam Bouchouareb. Ce dernier continue son « train de vie princier » à Paris en France. Preuve en est, pour se mettre à l’abri des regards indiscrets, et dans l’espoir de se faire oublier, Abdesslam Bouchouareb change d’adresse et loue un luxueux appartement situé dans une rue très chic nichée entre les Champs-Élysées et la rue du Faubourg-Saint-Honoré, a-t-on constaté au cours de nos investigations.
Abdesslam Bouchouareb loge depuis plusieurs semaines dans cet appartement luxueux d’une superficie de 45 mètres carrés pour échapper aux curieux et indiscrets qui seraient tentés de roder autour de ses anciennes demeures dont les adresses ont été rendues publiques lors des révélations de plusieurs médias algériens et français à propos des biens des dirigeants algériens mal-acquis en France.
Dans ce nouveau domicile, Abdesslam Bouchouareb a financé toutes les charges avec de l’argent liquide pour ne pas laisser la moindre trace qui permettrai de le retrouver ou d’identifier sa nouvelle adresse. Selon nos investigations, Bouchouareb n’envisage pas de quitter Paris et maintient son rythme de vie. Jusqu’à aujourd’hui, les autorités françaises n’ont toujours pas réagi officiellement au mandat d’arrêt lancé par la justice algérienne. Abdesslam Bouchouareb est soupçonné, et accusé, d’avoir joué un rôle controversé dans de nombreux dossiers politiques sulfureux et scandales de corruption notamment ceux relatifs à la filiale du montage des véhicules neufs.