22.9 C
Alger
vendredi, septembre 29, 2023

Confidentiel. Plusieurs cadres dirigeants d’Air Algérie mutés vers Ouargla en guise… de sanctions

Encore un énième malaise à Air Algérie. Dans un passé récent pour l’ achats d’assiettes pour le compte du catering, jugés douteux, le Président de la République en personne avait décidé de relever l’ancien PDG d’Air Algérie, Allèche Bakhouche ainsi que le (SG) Secrétaire Général de la Compagnie, Réda Sghir Toubal. Cependant, ce SG demeure toujours à la compagnie, rémunéré en restant chez lui en Allemagne avec son épouse ex-hôtesse de l’air qui jouit d’une mise en disponibilité depuis plus de… dix ans.

Pendant ce temps-là, Algérie Part a pu confirmer au cours de ses investigations que plusieurs cadres principaux la compagnie aérienne nationale demeurent rémunérés mais marginalisés par l’actuel Directeur de l’Administration Générale (DAG), Sofiane Ait Abdelmalek, qui les a écartés pour pouvoir imposer sa feuille de route très douteuse au PDG d’Air Algérie, Yacine Benslimane. Pis encore, il semble qu’Air Algérie a créé « un nouveau centre de rétention » aux cadres gênants de la compagnie qui se trouve à… Ouargla, au sud du pays. Un cadre de la direction des programmes, Kartout Ahmed sans être auditionné ni traduit devant la commission de discipline de la Compagnie, vient d’être muté vers Ouargla du jour au lendemain sans aucune qualification de faute.

Cette inédite mutation en violation de la convention collective de la compagnie, demeure un harcèlement moral de la part du premier patron d’Air Algérie dont le but inavoué est d’imposer davantage son dictat et faire valoir son statut d’intouchable. Preuve en est, il a demandé également demandé la mutation de l’ex-directeur des opérations au sol Adel Frik vers Ouargla. En pleine saison scolaire et sans aucun droit, le PDG d’Air Algérie prend de telles décisions pour créer un climat délétère au sein de la Compagnie avec pour intention de malmener des cadres dirigeants hostiles « à son clan ». Cette situation a conduit à une psychose au sein des travailleurs de la compagnie aérienne nationale. Et personne au plus haut sommet de l’Etat algérien ne semble se préoccuper des conséquences fâcheuses de ce mode de gestion chaotique du « pavillon national ».

dernières nouvelles
Actualités