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vendredi, mars 29, 2024

Confidentiel. Le ministre des Finances veut remplacer la patronne des impôts parce qu’elle lui fait de l’ombre

Le nouveau ministre des Finances, Aymen Benabderrahmane, nommé dans ses fonctions depuis le 24 juin dernier, veut d’ores et déjà opérer un grand changement qui suscite une énorme polémique dans le secteur des finances : remplacer l’actuelle directrice générale de la direction générale des impôts, Amel Abdellatif qui occupe ses fonctions depuis le 4 février 2020. 

Le nouveau ministre des Finances insiste depuis plusieurs jours auprès du Premier-ministre et de la Présidence de la République sur la nécessité de ce changement, mais sans présenter des arguments rationnels et convaincants, a appris Algérie Part de plusieurs sources très bien introduites au sein du ministère des Finances. Pour l’heure, les plus hautes autorités du pays n’ont donné aucune suite favorable aux réclamations d’Aymen Benabderrahmane. Mais ce dernier, ne lâche pas l’affaire et poursuit son acharnement contre Amel Abdellatif.

Pour preuve, le nouveau ministre des Finances a interdit la couverture médiatique lors de la 2ème journée du dernier colloque des assises de la réforme fiscale organisé au CIC de Club-des-Pins en date du 19 et 20 juillet derniers. Les médias ont été interdits d’assister à.. l’intervention de Mme Amel Abdellatif ! Une mesure qui a étonné et semé le trouble parmi les cadres du secteur des finances.

Et depuis cet étrange épisode, des informations sur le remplacement d’Amel Abdellatif circulent avec beaucoup d’insistance au point de susciter un véritable malaise au sein de la direction générale des impôts (DGI). Et pour cause, Amel Abdellatif est très appréciée par ses collaborateurs et les autres employés de la DGI. Elle a su dés son arrivée à la tête de la DGI de mettre fin aux sempiternelles guerres de clans entre les divers cadres dirigeants en dégageant un véritable consensus autour de la nécessaire modernisation de l’administration fiscale algérienne. La réussite  d’Amel Abdellatif fait de l’ombre à Aymen Benabderrahmane dont le passage récent à la tête de la Banque d’Algérie n’a pas du tout marqué les esprits. Et l’attitude empreinte de jalousie et d’envi risque de déstabiliser dangereusement la DGI notamment en cette période de troubles financiers et économiques.

 

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