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jeudi, avril 25, 2024

Confidentiel. Le jour où un cheikh émirati a financé la prise en charge médicale du fils de Benflis en Allemagne

Il n’y a pas que les Bouteflika avec lesquels les lobbys émiratis ont tissé de solides relations. Même certains des anciens du système qui crient aujourd’hui, et même depuis des années,  à la nécessité du  changement mangeaient dans leurs mains.  Preuve en est, quand Ali Benflis était directeur de cabinet d’Abdelaziz Bouteflika à  la Présidence de la République au début des années 2000, il avait fricoté dangereusement avec les riches et milliardaires Cheikhs émiratis introduits par Abdelaziz Bouteflika en Algérie. 

Et parmi ces relations controversées entretenues par Ali Benflis, il y avait un certain Ahmed Hassan Abdul Qaher AlSheebani, un dignitaire et businessman émirati qui s’était lancé dans plusieurs investissements en Algérie dés l’arrivée au pouvoir d’Abdelaziz Bouteflika. En quelques années, ce Cheikh s’est imposé comme l’un des lobbyistes et décideurs de l’ombre au sein du sérail algérien grâce à sa fortune  et ses investissements dans le secteur de l’immobilier, l’industrie du tabac ou la sidérurgie.

En effet, Ahmed Hassan Abdul Qaher AlSheebani est actionnaire de plusieurs grosses entreprises présentes en Algérie comme la Société algéro-émiratie de fabrication de tabac (Staem) et de la Société algéro-émiratie de promotion immobilière (Émiral) ainsi que Emarat Dzayer, spécialisée dans la sidérurgie. Ce richissime milliardaire est l’un des lobbyistes les plus puissants en Algérie car il entretenait depuis de longues années des relations fortes avec le président Abdelaziz Bouteflika qu’il a connu  bien avant son arrivée à la tête du pouvoir algérien en 1999.

D’après nos investigations, il s’avère qu’entre 2001 et 2002, lorsqu’Ali Benflis était le chef du gouvernement d’Abdelaziz Bouteflika, ce milliardaire émirati est intervenu personnellement pour offrir une prise en charge médicale à son deuxième fils, Wafik Benflis. Ce dernier à la suite à d’un dangereux accident de la circulation, il avait besoin en urgence de subir une opération chirurgicale à l’étranger. Le cheikh Al-Sheebani sort rapidement son chéquier et embarque Wafik Benflis dans son jet privé pour l’envoyer jusqu’en Allemagne où le fils de l’ex-chef de gouvernement sera opéré et soigné.

Quelques années plus tard, Ali Benflis divorce avec Bouteflika et le clan présidentiel pour tenter de s’emparer du pouvoir à partir des élections présidentielles de 2004. Et depuis cette date-là, les lobbys émiratis n’ont plus jamais misé sur lui le considérant comme un « cheval de course » perdant…

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