Les déboires commencent pour l’ex-homme fort des services secrets algériens, le général-major Abdelghani Rachedi. Cet officier supérieur qui avait dirigé la Direction générale de la Sécurité Intérieure (DGSI) d’avril 2020 jusqu’à juillet 2022 et la Direction de la Documentation et de la Sécurité Extérieure (DDSE) de juillet jusqu’à début septembre 2022 a été officiellement soumis à une interdiction de quitter le territoire national (ISTN), a pu confirmer Algérie Part au cours de ses investigations.
Le général-major n’a pas pu obtenir l’autorisation de revenir en France pour poursuivre ses soins médicaux. Il a été ainsi contraint de se contenter de se soumettre à un suivi médical au niveau de l’hôpital militaire d’Ain Naâdja à Alger. Cette mesure d’ISTN a pris effet dés son départ de la tête de la DDSE et son remplacement par le général-major M’henna Djebbar le 3 septembre dernier.
Selon nos sources, Abdelghani Rachedi doit faire l’objet de plusieurs enquêtes qui seront diligentées à propos de sa gestion suspecte de certains dossiers sécuritaires très sensibles. Ces enquêtes devront plancher également sur les « connexions affairistes » de ce général-major qui aurait abusé de son pouvoir pour intervenir en faveur de certains décideurs et businessmans controversés qui œuvraient pour obtenir des privilèges illicites.
Pour rappel, la Rédaction d’Algérie Part avait révélé le 11 août dernier que le général-major Abdelghani Rachedi avait été hospitalisé en toute urgence à Paris en France pour subir des contrôles médicaux. Son état de santé est jugé inquiétant et chancelant depuis plusieurs mois, a-t-on pu enfin confirmer au cours de nos investigations.