Recherché par le tribunal militaire de Blida pour des faits de « Haute trahison » depuis le 11 août 2020, le général Ghali Belkecir, l’ancien patron de la gendarmerie nationale algérienne, continue de profiter de son exil en Europe, entre Paris et Marbella en Espagne plus exactement, pour refaire sa vie à l’abri des regards indiscrets alors que son nom, et celui de son épouse, Fatiha Boukhers l’ancienne présidente de la Cour de Tipaza, sont évoqués largement dans plusieurs gros dossiers de corruption.
Mieux encore, le général le plus corrompu et véreux de l’armée algérienne comme il a été démontré par Algérie Part dans ses révélations publiées depuis 2019, ne se contente pas de profiter de sa fortune illicitement acquise à l’étranger. Le général Ghali Belkecir veut rebondir sur la scène publique et poursuivre ses activités sécuritaires dans le cadre du consulting privé ou en adhérant à des lobbys étrangers très influents sur la scène internationale. C’est, dans ce sens, que le général Ghali Belkecir a approché une très importante ONG internationale pour tenter de la séduire et convaincre ses décideurs de valider sa candidature d’adhésion.
En effet, selon les investigations d’Algérie Part, Ghali Belkecir a proposé ses services à « La Fondation INTERPOL pour un monde plus sûr ». Il s’agit d’une organisation à but non lucratif dont le siège social se trouve à Genève. S.E Elias Murr, ancien vice-Premier ministre, ministre de l’Intérieur et ministre de la Défense du Liban, est le président du conseil d’administration, et S.A.S Albert II, Prince Souverain de Monaco, est le président du Comité d’Honneur.
La Fondation a été constituée en octobre 2013 conformément aux articles 80 et suivants du Code civil suisse. Elle est inscrite au Registre du commerce du canton de Genève et elle mène ses actions sur la base de ses statuts. Il faut savoir que l’agence INTERPOL, l’Organisation internationale de police criminelle, et la Fondation INTERPOL pour un monde plus sûr collaborent en vertu d’un accord de coopération qui est entré en vigueur en mars 2014. Il définit le cadre juridique de la collaboration afin que la Fondation appuie INTERPOL dans la mise en œuvre de ses activités mondiales de soutien à ses pays membres. Depuis mai 2016, la Fondation appuie sept initiatives clés d’INTERPOL grâce à un don de 50 millions d’euros versé sur une période de cinq ans, dans le cadre d’une convention de contribution signée par la Fondation et le gouvernement des Émirats arabes unis. Sa mission est d’amener les gouvernements et les entreprises à appuyer le travail entrepris par INTERPOL en vue de construire un monde plus sûr. À cette fin, elle mène un travail de sensibilisation, elle établit des partenariats et les développe, et elle réalise des campagnes de collecte de fonds.
Des personnalités politiques telles que Ségolène Royal et le député Olivier Dassault sont membres du conseil d’administration de cette fondation. Mais on y trouve également des banquiers et des chefs d’entreprises comme Carlos Ghosn, l’ancien célèbre patron du groupe Renault qui a défrayé la chronique lors de sa fuite spectaculaire du Japon en janvier 2020.
Le général algérien Ghali Belkecir a approché des personnalités suisses qui sont bien introduites au sein de cette fondation basée à Genève pour déposer sa candidature afin d’adhérer à ses rangs. Selon nos investigations, le général algérien en fuite à l’étranger a recouru à des parrainages émiratis pour bien redorer son blason et convaincre les membres de la « Fondation INTERPOL pour un monde plus sûr » de la qualité de ses réseaux dans le monde et son expérience dans la lutte contre le trafic de drogues, un domaine dans lequel le général Ghali Belkecir tente de valoriser son expérience algérienne pour se reconvertir à l’international dans de nouvelles activités.
La nouvelle vie du général Ghali Belkecir semble trépidante et passionnante. Le général algérien ne montre aucun signe de fébrilité face à ses déboires judiciaires en Algérie et continue d’afficher sa confiance inébranlable malgré tout le mal qu’il a fait aux institutions algériennes avec ses malversations financières et abus de pouvoir. La justice algérienne n’a toujours pas inculpé le général Ghali Belkecir pour ses pratiques de corruption. L’homme demeure toujours aidé et épaulé par ses anciens alliés encore au pouvoir au sein des institutions judiciaires et sécuritaires.
Au pire si il n’est pas accepté dans cette ONG, il pourra ouvrir une HEC »
Une école de haute études de corruption.
@ loco
LOL !
Meme l’Interpol qui a son siege a Lyon en France est une institutions corrompu et aussi criminels. Comment une organisation d’entraide de police international travaille avec des genocidaires comme les sionistes, les assassins en tant que « chefs d’etats » comme Sissi, des maitres d’esclaves criminels, assassins, voleurs, violeurs tel les Seoudiens, les Emiratis, les homosexuels marocains, les assassins Algeriens, etc. C’est normale qu’un petits ramassis de criminels essaye de trouver une place chez d’autres criminels soit chez l’Interpol a Lyon ou a Geneve.
Rien que les noms cités donnent envie de vomir.
Franchement, il faut reconnaître qu’il frappe à la bonne porte.
Je pensais qu’il faisait l’objet d’un mandat d’arrêt international. Si la justice algérienne ne lui demande aucun compte, c’est tout à fait normal et légitime qu’il cherche à se recycler. Maintenant si le CA de cette ONG accède à sa demande d’adhésion c’est que les membres de celui-ci (CA) ne valent pas plus que Belkecir. Ne dit-on pas qui se ressemblent s’assemblent? Ou plutôt l’argent n’a pas d’odeur. Au choix!
Au fait ce véreux de Belkecir, soi-disant recherché par la justice algérienne, jouit-il toujours de son grade de général? Au pays des miracles rien ne doit plus nous étonner.
C’est la même justice qui officie pour lui que celle qui réhabilite le génocidaire Nezzar.
Bientôt les honneurs « mad In france « en Algérie.
Tahia Mickey!