Air Algérie est au coeur d’un nouveau scandale en France. Ce mardi 5 avril, des agents de de la Gendarmerie des Transports Aériens (GTA), le corps de sécurité qui a pour mission principale en France d’assurer la sûreté aéroportuaire consistant à protéger les personnes présentes au sein des aéronefs (avions, hélicoptères…) et des Zones de Sûreté à Accès Réglementé (ZSAR), ont perquisitionné tous les locaux d’Air Algérie à l’aéroport d’Orly à Paris, a pu confirmer Algérie Part au cours de ses investigations.
Accompagné par des chiens renifleurs, les gendarmes français ont fouillé minutieusement les guichets d’enregistrement, les comptoirs passagers, l’agence attitrée d’Air Algérie ainsi que le bureau du chef d’escale principal de la compagnie aérienne nationale, a-t-on pu encore confirmer au cours de nos investigations.
Les enquêteurs de la GTA ont perquisitionné également tous les bureaux qui ont une relation directe ou indirecte avec des services relevant d’Air Algérie à l’aéroport d’Orly. Le déroulement de cette perquisition a donné lieu à des scènes inédites qui ont intrigué et suscité l’étonnement des voyageurs algériens ou étrangers transitant par l’aéroport d’Orly. La GTA a mobilisé plusieurs équipes pour entamer des recherches approfondies au sein des locaux d’Air Algérie dans le but de débusquer tous les objets suspects ou illicites qui seraient dissimulés par les travailleurs de la compagnie battant pavillon national en Algérie.
Selon nos investigations, cette perquisition fait suite à une enquête enclenchée par la GTA à propos de pratiques de contrebande et de trafic de produits illicites et interdits par des employés d’Air Algérie qui font régulièrement des va-et-vient entre les deux pays. Il est à signaler en outre que cette perquisition a été décidée, assurent nos sources, à la suite de l’arrestation de deux mécaniciens aéronautiques d’Air Algérie, chargé de la maintenance des aéronefs avant et après le vol, en possession de sacs contenant une quantité considérable de médicaments qu’ils envisageaient de ramener illicitement en Algérie étant donné que la quantité transportée n’était pas limitée à celle nécessaire pour un usage personnel. Les enquêteurs de la GTA soupçonnent ainsi les employés d’Air Algérie d’oeuvrer pour pour un large trafic et contrebande de produits soumis à des autorisations ou des justificatifs en bonne et due forme.
