L’Algérie et toutes ses institutions sont étouffées par une crise financière sans précédent. Le trafic aérien est totalement paralysé en Algérie. Et pourtant, les hauts responsables de l’Établissement national de la navigation aérienne (ENNA) ont trouvé l’opportunité de percevoir des primes financières très onéreux. Indécent et révoltant.
En effet, depuis la fin du mois de février, plusieurs hauts responsables de la direction générale de l’ENNA ont touché des primes aux montants conséquents alors que la caisse de leur entreprise sont presque vides en raison de la paralysie totale du trafic aérien international depuis la mi-mars 2020. Algérie Part a pu confirmer au cours de ses investigations que le directeur général de l’ENNA, SAFIR Youcef, et ses principaux collaborateurs ont exercé de fortes pressions sur la direction des ressources humaines de l’entreprise pour toucher des primes de performance variant de 400 mille jusqu’à 800 mille Da ! Le DG de l’ENNA s’est attribué ainsi la prime la plus élevée évaluée à 800 mille Da. En pleine crise financière et au moment où le secteur aérien traverse une récession sans précédent, le versement de ces primes paraît bel et bien comme un profond mépris pour les autres travailleurs algériens qui doivent faire des sacrifices à chaque fin de mois pour pouvoir conserver leurs emplois.
Selon nos investigations, les hauts responsables bénéficiaires sont nombreux à l’ENNA. Il s’agit du directeur de la logistique Boutaleb Tahar, du directeur des finances, Nouara ALI, du directeur de l’exploitation de la navigation aérienne Djatouf Abdelouahab ainsi que du directeur technique de la navigation aérienne, Zadi OMAR et enfin Directeur juridique et des Ressources Humaines, Haddour Madjid. Ces privilèges illicites ont profondément scandalisé les 3500 travailleurs de l’ENNA qui ont exprimé leur indignation face à l’individualisme immoral de leurs hauts responsables qui s’offrent de telles primes dans un contexte financier totalement défavorable pour l’entreprise.
L’ENNA est une entreprise entièrement méconnue en Algérie. Et pourtant, cette grosse entreprise publique est parmi l’un des premiers établissements stratégiques de l’Etat algérien. C’est l’organisme qui est chargé de l’exploitation et de la sécurité du transport aérien algérien.
Une mission très délicate qui engage la sécurité nationale et la souveraineté de tout notre pays. L’ENNA est un établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC) placé sous la tutelle du ministère des Transports algériens. Et en tant qu’EPIC, il doit gérer des fonds très conséquents et de nombreux marchés aux montants faramineux. De l’exploitation technique des aérodromes jusqu’à la réglementation de la circulation aérienne en passant par la sécurité de la navigation aérienne dans l’espace aérien algérien, le travail de l’ENNA lui permet de gérer des budgets de plusieurs Milliards de Da et de plusieurs Millions d’Euros et de Dollars. Notons enfin que cette société souffre de difficultés financières depuis le début de la pandémie de la COVID-19 avec la chute du trafic aérien national et international en Algérie à partir du 18 mars 2020. Algérie Part avait publié par le passé plusieurs enquêtes et révélations retraçant les nombreuses irrégularités qui minent de l’intérieur la gestion de l’ENNA. Malheureusement, les pouvoirs publics n’ont jamais bougé le petit doigt face à ces scandales successifs rapportés par nos révélations.
Si de tels faits s’avèreraient fondés, le citoyen lambada dont la confiance en ses institutions et gestionnaires est déjà fortement affectée, il s’agit en cette période de grande austérité d’un détournement caractérisé de deniers publics commis volontairement et à leur personnel par des responsables ayant abusé impunément de leur position de gestionnaires libres d’agir à leur guise .la tutelle est-elle complice de ce détournement et si tel est le cas on peut donc conclure que rien n’a changé dans ce pays et pire encore c’est la débandade dans tous les secteurs dont certains n’arrivent meme pas à gérer les pénuries .les pratiques mafieuses fortement structurées et les mentalités rétrogrades de mauvaise gestion semblent hélas durer et perdurer. Classé dans le monde parmi les derniers dans tous les domaines, internet, santé,PIB,développement,le pays régresse alors que nos voisins mieux classés avec cependant des revenus inférieurs sont mieux classés et cerise sur la gateau avec un SMIG largement supérieur ( presque le double du smig algérien)
Faut comparer ce qui qui est comparable
Vous parlez du SMIG…et les économistes vous parlent du pouvoir d’achat
Pour résumer le prix des produits de premières nécessités
Combien coûte la baguette de pain que des millions d’algériens jettent chaque jour?
Combien coûte le litre d’huile que les grossistes verreux préfèrent vendre à nos trabendistes des frontières
Combien coûte le kilo de sucre? le litre de lait? en Dollard bien sur
Peux tu nous expliquer pourquoi l’algérien consomme 3 fois plus de sucre que ceux recommandé par l’OMS ( donc beaucoup plus que nos voisins)
Pour l’énergie et l’eau…combien paie un foyer algérien son KWH ? son M3 d’eau et sa consommation en Gaz?
Je pourrais continuer toute une journée…car il faut rajouter le coût des transports, du logement etc…
Vous savez que les plus mauvais payeurs c’est les entreprises publics administrations, les Mairies …
Ils ne règlent pas leurs factures d’électricité, de Gaz, d’eau, de téléphone…car ils ne risquent rien
Les postiers ont exigé un prime annuelle importante pour reprendre leur boulot : distribuer les billets de banques aux salariés, fonctionnaires et retraités …
Dure dure le métier de postier en algérie…combien est payé le postier marocain? ou tunisien?
Toutes nos entreprises publics subissent les caprices des salariés et des cadres…
Une entreprise privée doit générer des bénéfices pour distribuer des primes…une entreprise d’état doit générer des déficits
Qui paie? l’état donc c’est l’argent du peuple qui couvre les déficits d’Air Algérie, Algérie Poste, Sonelgaz, Eniem, El Hadjar, algérienne des eaux etc
L’état a prêté des milliards de DA aux projets de jeunes entrepreneurs…combien ont remboursé ne serait-ce qu’une fraction…ou sont partis les machines, les engins, les véhicules ou les marchandises?
L’état a distribués des centaines de logements sociaux aux nécessiteux, combien ont été vendus puis revendus ?
J’arrête là…
A zakharia,
Comme toujours c’est la faute du peuple qui jette les baguettes, de par chez moi il y’en a même qui jettent des gigots d’agneau !
l’Algérie est en cessation de paiement.
Les fonctions ne sont pas payés et bien sûr c’est la faute du peuple,car c’est lui qui était aux manettes !!!
Yakhi harka yakhi.