Si Messaoud Djari est devenu l’actuel Wali d’Oran, ce n’est pas du tout à cause de son « nationalisme » avéré et ses qualités impressionnantes de haut fonctionnaire de l’Etat. Le 31 août dernier, Messaoud Djari a pu quitter la Wilaya de Chlef pour se retrouver à la tête d’Oran, l’une des wilayas les plus stratégiques du pays, grâce à au soutien d’un important lobby affairiste qui lui a entièrement profité.
En effet, Algérie Part a appris au cours de ses investigations que Messaoud Djari, l’homme qui a suscité une immense controverse à travers le pays en raison de l’humiliation qu’il avait infligée à une enseignante infortunée venue lui témoigner son désarroi face à la vétuste de son établissement scolaire, est en réalité l’homme de main d’un cercle affairiste composé par Samir Belbey, propriétaire de trois usines de bitume et une usine d’enfûtage de bouteilles de gaz à Mostaganem, Saida et Tiaret, et Hmidette Rahmoune, un commerçant milliardaire et un promoteur immobilier basé à Chlef. Dans ce cercle, nous comptons une troisième personnalité. Il s’agit du fameux lobbyiste Mohamed Cheikh Salem.
Ce dernier est le beau-frère du Président de la République, Abdelmadjid Tebboune. Il était le directeur de campagne de Tebboune dans la wilaya d’Oran lors de la campagne électorale pour les élections présidentielles du 12 décembre 2019. Il est l’époux de la soeur du Président de la République et malheureusement, il abuse de cette position parentale “privilégiée” en Algérie pour s’adonner à des opérations de lobbying consistant à obtenir des nominations à des postes-clés au profit des cadres dirigeants de l’Etat ou des privilèges pour certains hommes d’affaires méconnus de l’opinion publique comme ces deux amis Samir Belbey et Hmidette Rahmoune.
Ce trio très discret, méconnu à Alger, mais ô combien influent à l’ouest du pays, va déployer tout son lobbying auprès du ministère de l’Intérieur dirigé par Kamel Beldjoud afin d’obtenir une promotion à leur protégé Messaoud Djari qui dirigeait jusque-là la modeste wilaya de Chlef. Parrainé par ce lobby, Messaoud Djari se retrouve, à la surprise générale, nommé à la tête de la wilaya d’Oran dés le 31 août dernier en dépit de son bilan très médiocre à Chlef. L’intervention de l »influent Mohamed Cheikh Salem été déterminante pour la carrière de Messaoud Djari. Mais ce dernier a noué un pacte avec ses parrains : « On te nomme Wali d’Oran et tu nous facilites les affaires ». Messaoud Djari acquiesce et réalise son rêve : devenir Wali à la tête de la deuxième ville du pays, un poste qui peut lui ouvrir les portes du gouvernement dans les années à venir.
En contrepartie, Messaoud Djari a promis à ses « parrains » de tenir sa parole : attributions foncières, autorisations pour des projets d’investissements et surtout un accès privilégié aux marchés publics de la wilaya. Et c’est ainsi que Messaoud Djari espère rester longtemps à Oran en attendant de gravir encore les échelons.
l’Algérie a été construite dans ce modèle toujours copain copine ,sans regarder l’instruction ni la qualité de l’homme ,il y a une nomenclature installée en Algérie qui gère l’Algérie selon leur convenance que ça marche ou pas ils s’en foutent l’essentiel qu’ils remplissent leurs poches et qu’ils mangent bien , qu’ils se soignent bien et le reste est a laissé aux moutons.
Le logiciel qui gère notre mentalité c’est le folklore. C’est pas étonnant que toute l’Algérie « en profite ».
On ne juge que sur bilan. Les médiocres ne devraient pas trouver place dans la nouvelle Algérie.
Merci.