Le colonel Griche Bouziane est un officier de la gendarmerie algérienne totalement méconnu des Algériens. Et pourtant, cet officier a vu toute sa carrière s’effondrer sous ses yeux parce qu’il a osé défendre l’intégrité morale et la droiture au sein des rangs de la gendarmerie algérienne, un corps malheureusement rongé ces dernières années par les scandales de corruption et les abus de pouvoir de ses anciens chefs. Ce colonel a fait les frais de la vengeance du général Ghali Belkecir, l’ex-patron de la gendarmerie nationale, le général le plus corrompu de l’armée algérienne, parce qu’il osé lui tenir tête en refusant de cautionner ses manigances et combines immorales.
Griche Bouziane a été contraint de quitter les rangs de la gendarmerie nationale et de prendre sa retraite anticipée parce que le général Ghali Belkecir ne voulait plus de lui à partir de 2017 au sein de ce corps sécuritaire rattaché au ministère algérien de la Défense nationale. Quand Ghali Belkecir accède au poste de chef d’Etat-Major du commandement national de la gendarmerie en octobre 2017, il prépare un plan machiavélique pour renforcer le pouvoir de son clan au sein de la gendarmerie nationale dans l’optique d’un véritable « Coup d’Etat » qui lui permettra, avec le parrainage du défunt Chef d’Etat-Major de l’ANP Ahmed Gaid Salah, de devenir le premier gendarme du pays depuis juillet 2018.
Le colonel Griche Bouziane refusait de travailler sous le diktat de la méthode Belkecir consistant à fomenter des dossiers bidonnés pour impliquer des personnalités issues du monde politique ou économique dans des scandales fictifs dans le seul but de les discréditer ou des les racketter. Le colonel Griche Bouziane refusait également de percevoir des pots-de-vin pour suspendre des enquêtes sur des personnalités sulfureuses qui se sont alliées avec le général Ghali Belkecir. Durant tout son parcours, le colonel Griche Bouziane a bâti sa carrière en refusant catégoriquement de verser dans l’abus du pouvoir, le trafic d’influence ou l’enrichissement illicite.
Ancien chef de la division de la police judiciaire au commandement de la gendarmerie nationale, le colonel Griche Bouziane avait dirigé également l’école de la gendarmerie nationale de Sidi Bel Abbès. Il a occupé aussi les fonctions de Chef d’Etat-Major régional de la gendarmerie nationale à Ouargla. Le colonel Griche Bouziane était aussi le commandant de groupement territorial de le Gendarmerie Nationale des wilaya de Laghouat, Bécha, El-Oued et Médéa.
Diplômé de l’institut national des hautes études de sécurité et de justice de Paris (INHESJ), un prestigieux établissement français qui forme des hauts responsables des secteurs public et privé aux questions de sécurité et justice, gestion de crise, intelligence et sécurité économiques, cybersécurité, le colonel Griche Bouziane a combattu le terrorisme durant les années 90 avec acharnement et beaucoup d’abnégation notamment lorsqu’il commandait le section des recherches et d’investigations du groupement de la gendarmerie nationale de Boumerdés.
Formateur en matière de gestion de crise et de l’analyse des risques, ce colonel algérien a été mis à l’écart au sein de la gendarmerie nationale parce qu’il ne voulait pas faire marche arrière dans de nombreuses enquêtes diligentées sur des scandales de corruption. En 2004, les enquêtes menées sur la gestion du BAOSEM, bulletin électronique des Appels d’offres du secteur de l’Energie et des Mines en Algérie, ainsi que sur de nombreux dossiers de fraude sur la TVA lui ont causé énormément d’ennuis avec des lobbys puissants au plus haut sommet du pouvoir algérien.
Apprécié par ses collèges et ses subalternes, le colonel Griche Bouziane était craint et détesté par ses supérieurs parce qu’il leur faisait peur et refusait de les caresser dans le sens du poil. Il refusait surtout de se compromettre dans des manoeuvres politiciennes et affairistes. C’est pour cette raison qu’il gênait énormément le général Ghali Belkecir qui a transformé la gendarmerie nationale en « une milice privée » au service de son agenda personnel mercantile. Résultat des courses : le colonel Griche Bouziane a été brisé et sa carrière sabotée. Poussé à la sortie et abandonné à la précarité de la retraite, la gendarmerie algérienne a été privée de son savoir-faire et sa précieuse expérience. Quant au général Ghali Belkecir, il s’est bien rempli les poches pour ensuite transférer sa fortune à l’étranger en devenant propriétaire immobilier dans le très chic 16e arrondissement parisien ou dans les zones pavillonnaires de la prestigieuse Marbella sur la Costa del Sol en Espagne. Triste Algérie…
Eh oui! Y a des gens honnêtes dans notre pays, mais à la différence des occidentaux nos braves et honnêtes gens se battent en retraite ou démissionnent, laissant les champs libres aux prédateurs de tout genre qui profitent du défaitisme et la mentalité d’Allah ghalleb.
Ces pourritures ne sont pas des Dieux, il faut lutter et braver les difficultés de quelques natures, c’est ça le vrai patriotisme, nos valeureux chouhadas ont donné l’exemple ont donnant leurs vies, et nous avec notre petitesse d’esprit hchicha talba m’iicha ont s’écrasent devant nos démons !!
Arlette Laguiller, elle s’est présentée depuis 1970 à sept mandats des élections présidentielles en France et à chaque fois elle est recalée , jusqu’au l’âge à eu raison d’elle, mais elle n’a jamais abdiquer, parceque l’échec fait parti de la vie, mais la lutte continue .
Comme les compétences qui fuient à l’étranger ensuite ils pleurnichent sur le sort du pays .
Chacun de nous doit assumer ses responsabilités, construire un pays est l’affaire de tous et chacun !
Monsieur vous meritez les salutations , le pays a besoin beaucoup des gens honnetes comme vous pour lutter contre cette maladie (corruption) qui tue en douceur l economy,
les hommes integres et loyaux sont rares. mais il existent… Bravo Monsieur
Oui mais combien avons-nous d’algériens au pouvoir de la trempe d’Arlette Laguiller » surnommée Bizet « ils ne doit pas yen avoir Bezaf, et quand il yen a un qui se déclare, ces chiens galeux s’arrange toujours pour l’écarté de gré ou de force , nous avons vu de quoi ils sont capables avec ce procureur qui demandait la perpétuité d’un jeune juste en se basant sur un carnet intime , nous vivons dans un pays totalitaire et nous savons tous « algériens « qui gouverne l’Algérie depuis 1962 et je ne suis pas à le le pensé, Pour Mohammed Hachemaoui, sociologue du politique qui enseigne à Science Po Paris (1), cinq ans après l’attaque cérébrale qui a considérablement affaibli le président Abdelaziz Bouteflika, la puissante police politique est plus que jamais aux commandes du pays.