L’impôt sur la fortune qui sera appliqué à partir de janvier 2018 en Algérie ne tiendra pas uniquement en compte des revenus financiers des Algériens. Il sera également calculé selon une liste de biens particuliers.
Si toute personne possédant plus de 50 millions DA, à savoir 500 millions de centimes, sera soumise à cet impôt, la nouvelle réglementation tiendra également compte des biens luxueux en possession d’un citoyen Algérien. Et la liste de ces biens luxueux a été arrêtée par les autorités algériennes.
Les biens concernés sont essentiellement les biens immobiliers comme les villas et les appartements haut standing. Les habitations principales sont exclues de l’assiette de l’impôt sur la fortune.
Mais nous retrouvons également sur cette liste les véhicules particuliers d’une cylindrée supérieure à 2.000 cm3 (essence) et de 2.200 cm3 (gasoil), les yachts et bateaux de plaisance, les chevaux de course, les avions de tourisme, les objets d’art estimés à plus de 500.000 DA, les bijoux et pierreries, or et métaux précieux.
Tout Algérien possédant ces biens devra payer une taxe qui variera entre 1 % et 3,5% en fonction du montant de la valeur financière de ce bien. Soulignons enfin que la répartition des recettes issues de cet impôt est fixée à raison de 60% au budget de l’Etat, de 20% aux budgets communaux et de 20% au Fonds national du logement.