Déception inédite pour des mauvaises performances rarement égalées dans l’histoire de l’Algérie indépendante. Ce jeudi 18 février, le Gouvernement conduit par le Premier ministre, Abdelaziz Djerad, a publié sur son site Internet son bilan d’activité 2020 dans le cadre de la mise en œuvre du Programme du Président de la République, Abdelmadjid Tebboune. Présenté par le gouvernement algérien comme une « initiative » inédite et une « première dans le genre », en réalité la publication de ce bilan traduit l’immense échec du gouvernement Abdelaziz Djerad, certainement l’une des pires gouvernements de ces dernières en Algérie.
Et pour cause, absolument aucun résultat n’a été concrétisé sur le terrain. Le bilan du gouvernement algérien se résume à des annonces virtuelles, des actions théoriques sans aucun impact sur le quotidien des Algériens. Crise des liquidités, pertes d’emplois, cherté excessive de la vie et effondrement du pouvoir d’achat, effondrement de la valeur du dinar, pas la moindre relance industrielle, épuisement des réserves de changes, etc., le bilan du gouvernement Abdelaziz Djerad est totalement vide de résultats concrets, palpables ou sérieux.
Ce gouvernement n’a résolu aucun problème. Pas un seul. Preuve en est, au chapitre de la relance économique, le bilan du gouvernement algérien annonce qu’il a rédigé un document final relatif au plan de relance économique 2020-2024. Voila, pendant une année, le gouvernement de Djerad s’est contenté de rédiger un… document. Mais ou est ce document ? Que contient-il ? Que propose réellement ce plan de relance 2020-2024 ? Personne ne le sait. La première fois où nous avons entendu parler de ce plan, c’était le 3 janvier dernier lorsque le ministère délégué à la prospective a révélé quelques points essentiels de ce plan de relance économique 2020-2024 initié par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, pour sortir le pays de la dépendance aux hydrocarbures. Cette annonce avait été faite le dimanche 3 janvier 2021 dans un communiqué du premier ministère. Et depuis cette annonce, ce plan de relance a disparu totalement des radars.
Aucun pays dans le monde ne consacre une année pour rédiger un plan qui reste dans les tiroirs. Les autres gouvernements dans le monde commence par lancer des chantiers et concrétiser leurs plans de relance.
En Afrique du Sud, un plan de relance économique a été dévoilé publiquement par le président sud-africain Cyril Ramaphosa, dés le début du mois de septembre 2020. Et ce plan n’a pas contenu que des annonces théoriques comme en Algérie. Des chiffres précis ont été communiqués, des objectifs concrets ont été tracés. Le plan sud-africain a mobilisé 6 milliards de dollars au cours des trois prochaines années en vue de créer des emplois publics et sociaux à mesure que le marché du travail se redressera. « Cela commence dès maintenant, avec la création de plus de 800.000 emplois dans les mois à venir », s’est engagé à ce propos le gouvernement sud-africain.
L’Afrique du Sud va débloquer 60 milliards de dollars de nouveaux investissements pour des projets d’infrastructure stratégiques dans les 10 prochaines années. C’est ce qu’on appelle un véritable plan de relance économique. En Algérie, la relance économique théorisée par Abdelaziz Djerad ne signifie absolument rien. La rédaction d’un document n’a jamais été une action suffisamment louable pour la transcrire dans un document officiel faisant office de « bilan » !
Une seule question urgente à ce pouvoir algérien militaire incapable et criminel: où sont les vaccins?
Il s’agit de non assistance à peuple en danger de contaminations mortelles. OU SONT LES VACCINS???
Un gouvernement en sureffectif est totalement inefficace..