Pour tenter de contrecarrer les fuites des sujets du baccalauréat, le ministère de l’Education nationale a mise sur de gros moyens. En plus de l’interdiction d’introduire les portables dans les salles d’examens, le département de Nouria Banghabrit a concocté une nouvelle technique : si des sujets fuitent, ils seront tout de suite remplacés, dans une quinzaine de minutes, après les premières confirmations. Cela sous-entend l’existence, au moins d’un sujet de substitution qui permet aux responsables de remplacer le sujet initial en cas de tentative de fuite.
En plus de cette nouvelle technique qui sera introduite lors de l’examen du baccalauréat, le ministère de l’Education nationale a adressé une circulaire à tous les responsables locaux leur demandant de se montrer stricts vis-à-vis des élèves, des parents et des personnels de l’Education. En dehors du chef du centre, personne ne sera autorisée, par exemple, à introduire des portables ou autres objets. Pour ceux qui seront tentés de dissimuler cela dans leurs vêtements, la police a la parade : des détecteurs de métaux seront placés dans les entrées des établissements. Cela afin d’éviter des scénarios des années précédentes lors que des objets étaient introduits, secrètement, dans les classes d’examens.
La nécessité de faire recours à ces mesures s’est avérée d’autant plus nécessaire que des sujets ont fuité lors des examens du 5ème année primaire et surtout du Brevet de l’enseignement moyen (BEM). Mais ces fuites sont minimes et les enjeux de ces examens n’a rien à voir avec ceux du Bac.
Saïd Sadia