La ministre de l’Education nationale, Nouria Benghabrit ne veut rien céder. Interrogée par un sénateur sur la possibilité de voir le volume horaire de l’éducation islamique augmenter à l’école, la ministre a opposé un niet poli, mais ferme.
Devant les membres du Conseil de la Nation, Nouria Benghabrit a, en effet, indiqué, jeudi, que « l’augmentation du volume horaire de l’Education islamique à l’école » ne « pouvait se faire ». « Cela risque de se faire au détriment des autres matières tout aussi importantes », a indiqué la ministre, un brin diplomate. Elle a même précisé que « compter sur une seule matière » n’est pas « recommandé » dans le système éducatif.
Pour justifier son refus, la ministre a rappelé que l’éducation religieuse est déjà suffisamment prise en charge dans les écoles, mais également dans les écoles coraniques, les mosquées, les crèches… bref, partout.
Cette réponse vient ainsi mettre fin à des pressions qui s’exercent depuis plusieurs mois sur la ministre de l’Education nationale. Les pressions viennent des milieux islamo-conservateurs qui ont osé s’attaquer jusqu’à la dignité de la dame au parcours scientifique impressionnant.