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jeudi, avril 18, 2024

Annulation des procédures de suspension et de retrait du permis de conduire : enfin une bonne décision en Algérie

Enfin une bonne décision a été prise par les autorités algériennes. Les autorités algériennes ont décidé officiellement de procéder à l’annulation des procédures de suspension et de retrait du permis de conduire par les commissions de wilaya, à compter du 1er février, et ce « dans le cadre des démarches des Pouvoirs publics visant à alléger les procédures administratives », nous apprend le ministère de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire a annoncé, lundi dans un communiqué rendu public. 

C’est bel et bien une décision qu’il faut saluer car elle ne manquera pas de soulager les Algériennes et Algériens qui subissaient les incroyables désagréments de la bureaucratie et les interminables fléaux du favoritisme et du népotisme des commissions de wilaya lorsque les policiers ou les gendarmes réquisitionnent leurs permis de conduire.

Cette décision a été prise à la suite des pourparlers entamés entre le ministère de l’Intérieur et de celui des Transports rattaché au département ministériel des Travaux Publics. Une nouvelle circulaire interministérielle N 01 du 20 janvier 2022 a été émise pour annoncer et organiser officiellement la fin des retraits du permis de conduire des automobilistes algériens.

Les dispositions de cette nouvelle circulaire définissent clairement les mécanismes d’application de cette décision qui donne naissance ainsi à une nouvelle procédure. Le policier/gendarme qui verbalise le conducteur ayant commis l’infraction confisque le permis en remettant un document qui permet au conducteur de rouler pendant 10 jours.

Le conducteur devra, ensuite, s’acquitter du paiement du procès dans un délai n’excédant pas 45 jours.  Le conducteur algérien récupère ainsi son permis de conduire immédiatement après avoir payé équitablement le procès. En revanche, dans le cas où les autorités algériennes ont constaté un non-paiement du procès, le conducteur est passible de poursuites judiciaires.

Cette procédure est réellement efficace et simple puisqu’elle permet d’éviter de longues privations auxquelles étaient assujettis les conducteurs algériens qui ont cruellement besoin de leurs permis de conduire pour travailler et nourrir leurs foyers. Elle coupe également l’herbe sous les pieds des fonctionnaires corrompus qui exigent des pots-de-vin pour éviter des sanctions administratives qui peuvent coûter aux automobilistes plusieurs mois de suspension ou de retrait de permis de conduire provoquant ainsi un impact préjudiciable sur leur travail et train de vie.

Dans son communiqué, le ministère de l’Intérieur appelle enfin les conducteurs à « faire preuve d’esprit  civique et à respecter les lois et la réglementation en vigueur en matière de sécurité routière » en vue d’appuyer les efforts des Pouvoirs publics visant à réduire les pertes humaines et économiques engendrées par les accidents de la circulation.

 

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