Ali Haddad, le patron des patrons algériens, est très mécontent et insatisfait de l’évolution du pays. Et il le fait savoir publiquement. « Nous avançons, mais à un rythme lent », a-t-il regretté lors de la signature de la Charte sur le Partenariat sociétaire avec le gouvernement et l’UGTA.
« Le fossé se creuse avec les pays développés et même avec certains pays en développement », a-t-il averti en présence du Premier-ministre, Ahmed Ouyahia, devant lequel il a insisté sur le mauvais classement de notre pays au Doing Business de la Banque mondiale. « L’Algérie ne tient toujours pas un bon classement, alors que la fracture numérique est telle que l’Algérie » a-t-il relevé en expliquant que l’Algérie devra mettre les bouchées doubles pour rattraper le retard.
Pour Ali Haddad, il faut se mobiliser rapidement pour redresser la situation du pays. Et pour ce faire, il ne faut plus distinguer de catégorisation d’entreprises privées et d’entreprises publiques mais plutôt d’entreprises algériennes qui vont « cimenter et renforcer le socle de l’économie » du pays.