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mardi, octobre 3, 2023

Algérie : une inquiétante succession de crashs d’avions militaires

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En l’espace de quelques années, plusieurs avions militaires se sont crashé en Algérie. Une succession d’accidents qui soulève de nombreuses interrogations qui sèment une véritable frayeur au sein de la population. 

Décompte des derniers événements tragiques.

Le 27 janvier 2010, deux officiers de l’aviation militaire sont morts, jeudi aux environs de 10h30, à la suite du crash d’un avion survenu aux frontières des wilayas de Mascara et Sidi Bel Abbés.

Le 10 novembre 2012, un avion de transport de fret militaire algérien avec six personnes à bord s’est écrasé en Lozère, dans le sud de la France. Quatre corps sans vie ont été retrouvés. L’appareil transportait six personnes, cinq militaires et un représentant de la Banque d’Algérie.

Le 10 décembre 2012,  deux avions militaires s’étaient percutés en plein vol lors d’un entraînement à Tlemcen, dans l’extrême ouest algérien. Les deux pilotes sont morts lors de cet accident.

Le 11 février 2014, une véritable tragédie est causée par le crash d’un avion militaire à Oum El-Bouaghi. L’avion militaire de l’armée algérienne, transportant 103 personnes, avait pris départ de Tamanrasset à destination de l’aéroport de Constantine. Ce crash a fait « 77 victimes, comprenant 73 militaires et 04 femmes dont l’épouse et la fille de l’adjoint au commandant de la 6ème Région militaire ».

En octobre 2014, un avion de l’armée de l’air algérienne s’est écrasé dans le sud du pays lors d’un entraînement, tuant les deux militaires qui étaient à bord

Le 11 octobre 2014,  c’est un avion bombardier de type Soukhoï des Forces aériennes algériennes qui s’est écrasé à Djelfa, à 300 Km de la capitale Alger. Le crash s’est produit à 15 H 09 lors « d’un exercice d’entraînement au niveau du Polygone central de l’Air à Hassi Bahbah/1ère Région militaire ».

En mars 2016, douze militaires ont été tués et deux autres blessés dimanche dans le crash d’un hélicoptère de l’armée survenu dans le sud de l’Algérie en raison d’une «panne technique». L’hélicoptère de transport de troupes de type Mi-171 des forces aériennes algériennes s’est écrasé lors d’une mission de reconnaissance près de Reggane, dans la région d’Adrar à 1400 km au sud d’Alger.

Cette série de crashs et d’accidents tragiques au cours desquels des pertes en vies humaines ont été déplorées relance plus que jamais le débat sur l’état de vétusté des avions utilisés par l’armée algérienne.

Elle soulève également des inquiétudes légitimes sur la capacité d’assurer la maintenance de tous les appareils militaires qui volent dans le ciel algérien.

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1 تعليق

  1. L’Armée National Impopulaire a le taux le haut du monde en terme de crash d’avion militaire:
    https://www.algeriepart.com/algerie-inquietante-succession-de-crashs-davions-militaires/

    Voilà pour ceux qui s’imaginent que la puissance d’une armée se limite à son stock de matériel. Une armée c’est d’abord un métier. Les armées de métiers sont performantes. Une maintenance. Une formation continue et de la logistique. Une interopérabilité qui donne la capacité de mener des opérations conjointes avec d’autres forces et surtout leur matériel performant. Un commandement jeune et non octogénaire.
    Enfin dans toute les écoles de de guerre internationales et dans toutes les revues spécialisées il y a l’adage qui veut qu’une armée est à l’image de l’efficacité de l’administration et de l’État et de l’infrastructure dont elle dépend. Vu le bilan du pouvoir algérien sur ce dernier point ( ex pire connexion internet mondiale ), je reflechirai à deux fois avant de declarer la guerre.
    Bentalha, In Amenas, Amgala… voilà trois mots qui devraient faire réfléchir les ânes galonnées et vieillissants qui vivent en parasite de l’Armée Nationale Impopulaire et les bécasses qui les applaudissent.
    J’ai toujours vu mes amis algériens frémir à l’idée de faire leur service militaire en Algérie. Un signe inquiétant de plus sur son attractivité et donc efficacité.