La situation pour la compagnie française Aigle Azur s’aggrave d’heure en heure. Les avions de cette compagnie spécialisée dans les voyages vers l’Algérie sont progressivement regroupés sur l’aéroport de Châteauroux. « Ils ne devraient pas revoler avant un mois », note à ce sujet le média français Le Journal de Dimanche.
C’est dire que les avions d’Aigle Azur ne reprendront pas du travail de sitôt et le trafic aérien entre l’Algérie et la France sera grandement perturbé pour ne pas dire totalement ralenti car Aigle Azur est la deuxième compagnie sur ce marché après Air Algérie. Ces perturbations vont provoquer inévitablement une augmentation vertigineuse des billets d’avion entre l’Algérie et la France. Les voyageurs algériens seront grandement pénalisés.
Par ailleurs, ces derniers ne pourront obtenir aucun remboursement de leurs prix achetés. Dans la mesure où les sorties d’argent sont gelées, Aigle Azur n’est plus en mesure de gérer ses propres comptes et dépend d’un administrateur judiciaire. Elle ne peut donc pas indemniser ses clients, d’autant que dans la hiérarchie des créanciers, les passagers sont en bas de liste, a expliqué à ce propos le média spécialisé Flightright qui a communiqué son éclairage juridique pour les passagers d’Aigle Azur qui ont vu leurs vols annulés, y compris en Algérie ou au Mali, sans possibilité de se faire rembourser par la compagnie.
La même source a, néanmoins, attiré l’attention sur la nécessité de faire la différence entre le cas des voyageurs qui ont pris leur billet dans une agence (voyage à forfait) et ceux qui l’ont pris directement auprès de la compagnie. Dans le premier cas, le voyageur peut contacter l’agence qui doit trouver une solution d’urgence.