Confronté à la surcharge des structures hospitalières et aux multiplies pressions et agressions, le personnel médical est dans l’obligation de trouver constamment les moyens de sa défense.
Le ministère de la Santé, qui fait face également à la grogne des fonctionnaires, vient d’adresser une circulaire aux administrations relevant de ses compétences pour demander des dépôts de plaintes systématiques en cas d’agressions. « Toute agression d’un professionnel de santé dans l’exercice de ses fonctions doit être suivie d’une plainte auprès des services de police à l’encontre de ou des agresseurs », indique ainsi le document du ministère de la Santé.
Cette décision vient d’un constat. « L’exploitation des différents rapports émanant de certains établissements signale des agressions physiques et des destructions de biens publics de la part notamment d’accompagnateurs de malade », précise le département de Mokhtar Hasbellaoui.
Les personnels des établissements hospitaliers, notamment ceux des services des urgences, sont souvent confrontés aux agressions des malades et de leurs accompagnateurs. Mais souvent, ces actes de violences sont souvent restés impunis.