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vendredi, mars 29, 2024

Affaire « Guenfouda » : derrière le Prince des cabarets, toute une armada de magistrats, Walis et hauts responsables influents

La chute du prince des cabarets d’Oran et de Mostaganem, Sofiane Benamar, le surnommé « Guenfouda », officiellement incarcéré le jeudi 9 décembre dernier par le tribunal de Fellaoucen à Oran à la suite de son inculpation dans une grave affaire de trafic de drogue et contrebande, risque d’emporter dans son sillage plusieurs hauts responsables et décideurs influents dans les wilayas d’Oran et de Mostaganem, a pu confirmer Algérie Part au cours de ses investigations. 

Pour rappel, cet actionnaire et propriétaire de plusieurs cabarets comme le fameux El-Djawhara, l’un des établissements de nuit les plus prisés et prestigieux de la côte oranaise, a été placé en détention provisoire en compagnie de 10 autres accusés qui ont joué un rôle controversé dans l’acheminement depuis l’étranger vers Oran de plusieurs quantités de drogues dures à l’instar des 10 KG de cocaïnes retrouvés et saisis au début de ce mois de décembre par les enquêteurs de la Police Judiciaire de la sureté de wilaya d’Oran.

Il s’avère que Guenfouda est lié d’amitié avec plusieurs hauts responsables de la wilaya de Mostaganem qui pourraient être prochainement convoqués par la Justice algérienne pour déterminer le rôle dans les affaires d’enrichissement illicite et de trafic d’influence. Il s’agit notamment de l’actuel Wali de Mostaganem, Aïssa Boulahya, ou l’actuel secrétaire général de la wilaya, Berrached Nidhal Mahmoud.

Selon plusieurs sources concordantes, Guenfouda a beaucoup profité également de sa proximité avec de nombreux magistrats influents afin de renforcer son influence à Oran et Mostaganem. Il était ainsi l’ami du Procureur de la République près le tribunal de Mostaganem, Tchiko Nedjm Eddine, avec lequel il avait pactisé durant des années pour jouir d’une impunité impressionnante en dépit de son enrichissement accéléré et douteux dans les secteurs de l’immobilier, l’hôtellerie ou la distribution des boissons alcoolisées.

Sofiane Benamar dit « Geunfouda » était également adoubé par l’ancien secrétaire général de la wilaya de Mostaganem et ancien Wali d’Oum El-Bouaghi, Hadadj Messaoud. Il était également très proche de l’ex-chef sûreté de wilaya de Mostaganem, Hamouni Mohamed, sur lequel Algérie Part avait publié de nombreuses révélations fracassantes. 

Dans le réseau affairiste de Guenfouda, nous retrouvons également plusieurs banquiers et responsables de banques étatiques qui ont joué un rôle incontournable dans ses acquisitions immobilières et investissements hôteliers. Il s’agit notamment du directeur régional de la banque étatique BDL, Belkacem Mohamed. Grâce au soutien de ce banquier, Guenfouda a pu s’offrir l’hôtel Les Maldives, l’un des établissements les plus chics et prisés de la côte mostaganamoise situé au niveau des Sablette, l’une des plus prestigieuses promenades maritimes de l’ouest du pays. Cette acquisition avait coûté en 2019 la bagatelle de 35 milliards de centimes et pas moins de 14 milliards de centimes ont été apportés à Guenfouda par l’antenne régionale de la BDL grâce à un généreux crédit bancaire qui a été octroyé dans des conditions troublantes.

Selon nos investigations, Guenfouda était très proche d’Ameyar, le fils d’Abdelaghani Hamel, l’ex-puissant patron de la Police algérienne de 2010 jusqu’à 2018. Ameyar Hamel était surtout le fils le plus affairiste et le plus entreprenant dans le business parallèle de toute la famille Hamel.

C’est Ameyar Hamel qui a introduit Guenfouda auprès de plusieurs cercles dirigeants très restreints et inaccessible pour un simple ancien parkingeur qui s’est improvisé homme d’affaires.

C’est grâce au fils d’Abdelghani Hamel que le sieur Guenfouda a pu obtenir ainsi le premier agrément lui permettant l’ouverture de sa première boite de nuit sur les Sablettes. Le Night Club était abrité au sein de l’hôtel Quiza, l’un des établissements rachetés et gérés par Guenfouda.

Magistrats, Walis, Secrétaires Généraux, fils de Généraux ou hauts responsables au sein des services de sécurité, toutes ces personnalités influentes ont joué un rôle déterminant dans l’enrichissement illicite et déconcertant de Guenfouda, l’homme qui deviendra en quelques années le Prince de la Nuit oranaise. Aujourd’hui, qui demandera des comptes à ces gros nababs du régime algérien ? La Justice algérienne ira-t-elle jusqu’au bout de son instruction en les impliquant dans les scandales du jeune milliardaire Sofiane Benamar ? Pas si sûr…

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10 تعليقات

  1. « La Justice algérienne ira-t-elle jusqu’au bout de son instruction en les impliquant dans les scandales du jeune milliardaire Sofiane Benamar ?  » Poser la question c’est y répondre. Par la négative, bien sûr! Autre incongruité toute « Algérie Nouvelle »: tentative d’introduction de 10 kg de coke conduit à la mise en détention provisoire du cerveau (Guenfouda) et de 10 autres accusés prétendument impliqués dans l’acheminement de cette coke depuis l’étranger. Ainsi pour 10 kg de coke au moins 11 personnes sont incarcérées. Qu’en est-il du cas des 700 kg de coke (toujours à Oran)? Le seul en prison est Kamal El Bouchi mais pour d’autres chefs d’accusation. Quant à la coke, on ne sait ce qu’elle est devenue. Très probablement vendue au prix fort et le butin partagé par ces nababs intouchables qui tirent les ficelles derrière le rideau fort épais qui les protège contre tout courant d’air éventuel. À l’instar d’El Bouchi ce Guenfouda n’est qu’un homme de paille, un fusible qu’on fait sauter au moindre couac pour préserver les « poëles ». Et surtout que personne ne s’étonne si demain El Bouchi ou Guenfouda crèvent en prison ou en route vers l’hôpital. Paraît-il le variant Omicron est très contagieux et immensément plus virulent en milieu carcéral. Deux autres décès à mettre sur le dos de la Covid-19 dont ledit dos est plus vaste que la carte sans frontières de la Ligue Arabe.

  2. Gallek Guenfouda est un homme de paille, comme El Bouchi…meskine
    el Bouchi a tout enregistré : ses rencontres avec les banquiers, les directeurs des domaines, les salis, les élus locaux, les fonctionnaires des impôts et les hauts fonctionnaires : la règle était la chkaraa, séjours à Dubai tout frais payés pour les familles des élus et fonctionnaires corrompus…
    Comme les fameux « oligarques » les Takhout, Haddad, les frères khouinef, Baha Eddine Tliba, Ajmed Mazouz, Oulmi Mourad…
    Il y’a aucun homme de paille que des escrocs , voleurs, corrupteurs
    Quand au menteur qui a que j’ai défendu le Zamel de Hamel, tu dois confondre avec ton Zemmour de Semmar qui a défendu bec et ongle un certain Takhout bien sur contre une belle somme
    Moi je dis aux suivants , celui a une fortune au bled et des biens à l’étranger sa place est en prison…mais ils sont des dizaines de milliers peut-être plus
    On est tous écoeuré par les biens accumulés par de simples fonctionnaires , les pauvres , ce sont aussi des hommes de pailles?
    des directeurs des domaines qui ont distribués des terres agricoles , des parcelles à ses amis et corrupteurs. ou qui transforme des terrains non constructibles en constructibles comme si cela appartenait à sa mère
    Des maires ou des employés de mairies qui ont falsifiés des dossiers de logements sociaux pour faire passer leurs corrupteurs
    Un banquier qui débloque par le fait du prince des crédits en devises à des importateurs de Khourdela mais qui bloque des dossiers d’investissements
    des douanier s( généralement ils travaillent en brigades) qui font passer des dossiers d’importateurs fraudeurs bien sur contre de fortes sommes d’argents
    La liste est longue
    L’Algérie de Boutef c’était les écuries d’Augias, cela puait tellement fort qu’aucun investisseur étranger sérieux ne voulait venir..
    Au Maroc, il traire avec la cour du Roi, que la cour du Roi…en Algérie , il y’avait des rapaces partout, à tous les étages

  3. Des qu’un scandale eclate en Algérie ( 3 par jour au moins ) les serviles et bouffons béats du pouvoir algérien parlent du Maroc. Une vraie maladie mentale dont les prostitués du regime n’arrivent pas à guérir. Ce sont les seuls prostitués au monde qui oublient de se faire payer tellement ils sont bêtes comme les pieds des corrompus du pouvoir qu’ils lèchent. Mention spéciale pour la larve servile Zakhraria qui fait de la lèche aux marocains sur le site de yabiladi.

  4. @Axis7 Ya Oulid El-Kahba, esclave appartenant a un maitre des esclaves Grand Homosexuel et guide spirituel de ta putaine de mere, ce qui se passe en Algerie est entre Algeriens et cela est devant la justice malgres que cette justice n’est pas totalement libre et perfomante. Fils de pute, esclaves qui mange le pain grace a la prostitutions de sa mere et soeurs tu doit te liberer avant et ensuite mesure toi aux Algeriens! Esclaves Marocains Liberez-vous!

  5. Le pb du pouvoir algérien, outre son incompétence evidente ( y qu’à voir l’etat des decombres fumantes de leur economie, hors hydrocarbures finissante: il y a rien) est d’abord mental. Syndrome de la Tourette ( Vulgarité agressive et obscène) et de Stockholm( admiration pour leur bourreau) réunis avec une puissante nevrose due au manque de sexe qui rend fous ses pauvres trolls.
    Cela en dit long sur le niveau intellectuel de ces abrutis,derniers imbéciles serviles et beats qui défendent l’indéfendable qui les nourrit par sonde via leur nif plein de merde.
    Abdou Semmar nous a informé que le pouvoir algérien produisait du sel sans Iode. l’absence d’Iode rend abruti et a donné les crétins des Alpes jusqu’au 19e siècle. Ils sont maintenant au service du pouvoir algériens.

  6. @Axis7 Ya Oulid El-Kahba, Tu n’est qu’un esclave appartenant a un maitre des esclaves Grand Homosexuel et guide spirituel de ta putaine de mere, ce qui se passe en Algerie est entre Algeriens et cela est devant la justice malgres que cette justice n’est pas totalement libre et perfomante. Fils de pute, esclaves qui mange le pain grace a la prostitutions de sa mere et soeurs tu doit te liberer avant et ensuite mesure toi aux Algeriens! Esclaves Marocains Liberez-vous!