Pour assurer son développement économique, l’Algérie a besoin en urgence d’acquérir ou de renforcer ses compétences dans plusieurs domaines névralgiques. Une enquête menée par le cabinet de recherche économique Oxford Business Group (OBG) auprès d’une centaine de dirigeants et chefs d’entreprises publiques (30%) et privées (70%), de différentes tailles, internationales (55%), locales (38 %), régionales (7%), a dévoilé les principaux faiblesses dont souffrent notre économie nationale.
Ainsi, au plan compétences, les chefs d’entreprises ont déclaré que l’Algérie avait besoin de compétences en leadership (38%), administration des affaires (31%), ingénierie (18%) et service à la clientèle (5%).
Les auteurs de cette enquête ont fait remarquer également que le climat des affaires en Algérie est « bon » et ses données sont « encourageantes » contrairement à ce qui est rapporté dans certains rapports d’institutions internationales, selon lui, ajoutant toutefois qu’il « reste beaucoup de choses à améliorer ».
Par ailleurs, les résultats de cette enquête démontrent que, dans une large proportion, les dirigeants d’entreprises évaluent de manière positive l’état de l’économie algérienne », note le rapport, présenté et dirigé par Alexis Reynaud, responsable éditorial chez OBG.
Enfin, la majorité (55%) des chefs d’entreprises interrogés estiment que l’évolution du climat des affaires en Algérie sera « positive » au cours des douze prochains mois, alors que 6% d’entre eux estiment qu’elle sera « très positive ».