A Oran, la justice alimente les polémiques les plus ravageuses. La semaine dernière, Algériepart a révélé qu’une commission du ministère de la Justice avait enquêté sur l’influente juge Gharbi Mokhtaria impliquée et accusée dans une sinistre affaire de corruption.
Placée rapidement sous contrôle judiciaire, cette juge qui a défrayé la chronique sur les réseaux sociaux en raison de son implication dans un scandale de pots-de-vin, cette juge continue tout de même d’exercer ses fonctions et depuis dimanche dernier, elle préside la chambre d’appel du tribunal criminel de la Cour d’Oran. En dépit de tous les soupçons qui pèsent sur sa personne, la juge Gharbi Mokhtaria bénéficie d’une certaine impunité qui choque à Oran y compris au sein de l’institution judiciaire.
Selon les investigations d’Algériepart, l’affaire de corruption et de trafic d’influence de la juge Gharbi Mokharia a été transféré au niveau de la juge instruction de la 4e chambre du tribunal d’Oran. Le dossier est bloqué dans les tiroirs de la juge d’instruction. Pour sa part, Gharbi Mokhtaria semble, indiquent nos informations, avoir activé « son réseau » pour obtenir les soutiens des hautes sphères qui peuvent la sauver de pétrin judiciaire dans lequel elle s’est embourbée. La juge accusée de corruption est également passée à l’attaque en déposant plainte contre le cyber-activiste Amir.Dz et un autre prévenu.
Et selon plusieurs sources concordantes, des avocats ont subi des pressions pour ne pas se constituer partie-civile dans cette affaire. Seul un avocat originaire d’Alger, un certain maître Zakaria B., a pris son courage à deux mains pour résister à toutes ces pressions. Algériepart poursuivra dans les jours à venir ses investigations sur cette affaire et publiera bientôt de nouvelles révélations.