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samedi, avril 20, 2024

Accès à l’information : l’Algérie parmi les pays les plus mal notés dans le monde

L’accès à l’information est un droit citoyen bafoué en Algérie. C’est du moins ce que conclut un récent classement international qui a classé l’Algérie parmi les pays les plus mal notés dans le monde dans ce domaine stratégique pour la vie démocratique d’un pays. 

En effet, l’accès à l’information est reconnu en tant que droit notamment par l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) qui prévoit un accès aux connaissances. Le but est de garantir que les citoyens possèdent l’information nécessaire pour participer utilement au processus démocratique et aux décisions qui concernent leur avenir. Malheureusement, en Algérie, ce droit fondamental est dangereusement compromis à cause des dérives politiques qui restreignent terriblement l’accès à l’information.

C’est l’indice du progrès social établi par Social Progress Imperative en collaboration avec la Harvard Business School qui a établi ce classement international dans lequel l’Algérie figure au 113e rang mondial sur 169 pays évalués et étudiés. L’Algérie est particulièrement épinglée pour l’accès difficile aux sources alternatives d’information, à savoir la presse libre, indépendante ou les médias alternatifs comme les médias sociaux. Dans cette catégorie, l’Algérie est tristement classée au 112e rang mondial.

Mais la note la plus catastrophique de l’Algérie concerne l’accès aux sites gouvernementaux, une catégorie dans laquelle notre pays est classée au… 159e rang mondial. Ce qui reflète de la très mauvaise qualité des sites institutionnels algériens et leur totale inefficacité pour apporter des renseignements utiles aux citoyens lambda.

Le droit d’accès à l’information est considéré aujourd’hui comme étant irrévocablement associé au fonctionnement d’internet, des réseaux de communication et constitue un bienfait évident de la technologie de l’information. Selon de nombreux juristes, la notion de droit d’accès englobe aussi la question de l’éthique de la communication et des droits de l’homme en matière de communication. Elle soulève enfin la problématique du droit à la transparence en matière de gestion des affaires publiques.

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