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jeudi, novembre 30, 2023

A partir du 11 novembre prochain, aucun voyageur algérien ne pourra entrer en France sans présenter à l’embarquement un test de dépistage

C’est officiel. Les voyageurs algériens qui disposent de la double-nationalité ou qui sont des résidents permanents en France, titulaires d’une carte de séjour de 10 ans, ne pourront plus être rapatriés en France depuis l’Algérie s’ils ne présentent pas à l’embarquement le résultat d’un test de dépistage virologique négatif prouvant qu’ils ne sont pas porteurs du virus COVID-19. C’est le consulat général de France à Alger qui a rendu public ce samedi cette nouvelle mesure. 

« A compter du 11 novembre, les voyageurs en provenance d’Algérie et se rendant en France, quelle que soit leur nationalité ou leur statut, devront présenter avant l’embarquement un test ou examen biologique de dépistage virologique négatif réalisé moins de 72 heures avant le vol ou la traversée. Il est rappelé que les frontière extérieures de l’Espace Schengen sont fermées, sauf exemptions et dérogations », a indiqué ainsi le Consulat général de France à Alger sur sa page Facebook.

Les tests virologiques sont les tests RT-PCR qui permettent de déterminer si une personne est porteuse du virus au moment du test, grâce à un prélèvement par voie nasale ou salivaire. Il faut savoir que ces tests ne sont pas disponibles à travers toutes les wilayas en Algérie et seulement quelques laboratoires privés algériens les pratiquent à des prix très exorbitants. En effet, les prix de ces tests PCR varient de 12 mille Da jusqu’à 18 mille Da dans les laboratoires privés de la capitale Alger ou des autres grandes villes du pays. Et ces prix vont certainement augmenter car la demande va encore augmenter en raison du nombre important des binationaux qui voudront revenir en France d’ici la fin de l’année en cours grâce aux vols de rapatriement qui sont déployés deux à trois fois par semaine essentiellement par Air France.

Soulignons enfin que ces tests PCR font l’objet d’une forte pénurie au niveau des hôpitaux publics. Sur l’ensemble du territoire national, le taux d’utilisation des tests PCR dans le diagnostic des cas de COVID-19 ne dépasse pas les 35 % à travers l’ensemble du territoire national.

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